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Une croissance de 3% pour le Maroc en 2023 et de 1,25% en 2022

Les services du Fonds Monétaires International (FMI) ont achevé, leur mission de consultation 2022 avec le Maroc, dans un contexte d’une inflation galopante et de chocs économiques mondiaux.
Alors que les chocs mondiaux et la sécheresse ont provoqué un ralentissement de l’économie marocaine cette année, la croissance du PIB devrait se situer à 1,25% selon les dernières estimations du FMI, qui exhorte l’accélération des réformes sociales.
La consultation 2022 du FMI a salué la politique monétaire adoptée, jusque-là, par Bank Al-Maghrib (BAM) pour contrecarrer l’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide de la stabilité des prix. « Les pressions inflationnistes se sont généralisées au cours de cette année. En conséquence, BAM a procédé de manière appropriée à un resserrement monétaire en septembre. Nous nous attendions à ce que l’inflation commence à baisser l’année prochaine, sous l’effet de la baisse prévue des prix mondiaux des matières premières, assurer un retour de l’inflation à près de 2% d’ici 2024 pourrait nécessiter de nouvelles hausses des taux directeurs, afin d’ancrer davantage les anticipations d’inflation. » a déclaré, à ce titre, Roberto Cardarelli  chef de la mission du FMI.
Le FMI a en outre salué la décision de BAM de hausser le taux directeur de 50 points, afin de juguler l’inflation, même si l’inflation est essentiellement due à la hausse des cours des matières premières et de l’énergie. « nous avons observé ces derniers mois une généralisation et une transmission de cette inflation aux autres composantes de l’indice des prix à la consommation.», ont expliqué les responsables du FMI.
Quant aux lignes de financement accordées par le FMI au Maroc, les équipes du FMI ont affirmé que les discussions ont été lancées, il y a plus de 4 mois, dans l’optique de renouveler la ligne de précaution et de liquidité (LPL), ajoutant que les discussions portent également sur la possibilité d’octroyer au Maroc un autre instrument de financement du FMI. Plusieurs options ont été mises sur la table, mais la plus envisageable est celle de « la ligne de crédit modulable (LCM). »
Selon Roberto Cardarelli, la croissance du PIB devrait s’établir à environ 1,25% en 2022 et le déficit du compte courant devrait se creuser pour atteindre environ 4,25% du PIB. Le FMI s’est également penché sur une éventuelle amélioration progressive des conditions extérieures et d’une saison agricole moyenne, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre environ 3% l’année prochaine et le déficit du compte courant devrait se réduire à environ 3,5% du PIB.
Les responsables du FMI ont également appelé à accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles, notamment celles visant à étendre la protection sociale à tous les Marocains, à stimuler l’investissement du secteur privé et à relever les défis posés par le changement climatique.
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