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Les charges et ressources du Trésor à fin mai 2022 affichent un déficit budgétaire de 14 milliards de dirhams (MMDH), contre 25 MMDH un an auparavant, indique le ministère de l’Économie et des Finances.
Il s’agit d’un allègement et une évolution consécutifs à une augmentation des recettes (+25,1 MMDH) plus importante que celle des dépenses globales (+14,1 MMDH), fait savoir la même source.
Les recettes se sont accrues de près de 25,1%, comparativement à fin mai 2021, et un taux de réalisation de 45% par rapport aux prévisions de la loi de finances (LF), précise la même source.
De leur côté, les recettes fiscales ont affiché globalement une progression de 17,8 MMDH ou 20,5%, enregistrant ainsi un taux de réalisation de 46,8%, et ce, en dépit de la poursuite de l’effort de remboursement des crédits de TVA.
En outre, les remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux, y compris la part supportée par les collectivités territoriales, ont ainsi atteint un montant de 7,4 MMDH, contre 5,1 MMDH à fin mai 2021.
Quant aux recettes non fiscales se sont situées à 12,5 MMDH, soit une progression de 7 MMDH, alors que les recettes en provenance des établissements et entreprises publics se sont établies à 3,7 MMDH, contre 1,9 MMDH à fin mai 2021, dont 2 MMDH versés par l’OCP, 1,2 MMDH par l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie et 356 millions de dirhams (MDH) par Bank Al-Maghrib.
Cette tendance positive, concerne également les dépenses ordinaires avec une augmentation de près de 17,3 MMDH (+16,8%) et un taux d’exécution de 46%, qui s’explique principalement par la hausse des charges de la compensation (+9 MMDH) et des dépenses afférentes aux biens et services (+7,9 MMDH).
L’augmentation des charges de la compensation est attribuable, notamment, à la hausse du cours du gaz butane qui a atteint une moyenne de 879 $/T, contre près de 520 $/T à fin mai 2021. Ces charges ont atteint 16,6 MMDH, soit un taux d’exécution de 97,7%. Et de souligner que ces charges comprennent des subventions accordées aux professionnels du secteur du transport pour un montant de 1,1 MMDH, et ce, dans le cadre des mesures entreprises par le gouvernement afin de faire face le renchérissement des cours des produits énergétiques.
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