La Rencontre maritime, transport et logistique hispano-marocaine a mis en lumière, à l’occasion de sa dixième édition, le défi majeur auquel est actuellement confronté ce secteur en matière de décarbonisation et de transition énergétique vers des sources d’énergie propres.
Zouhair Benjelloun, représentant commercial de Barcelone en Afrique du Nord pour le port de Barcelone, a énuméré les succès et les réalisations du port urbain de Barcelone qui compte 1 000 entreprises, 38 000 travailleurs, 16 000 000 de visiteurs et 4,5 millions de voyageurs ; et qui est le siège de 40 % des entreprises internationales, selon un rapport du journal espagnole Atalayar.
« Le quatrième port du monde, spécialisé dans le secteur automobile, en particulier les voitures électriques, connaît une croissance importante grâce à l’efficacité de ses opérations et à l’expansion de son espace avec le 8e terminal », a expliqué Benjelloun, affirmant que « d’ici 2025, le port sera 100 % numérisé avec zéro papier ».
Benjelloun a rappelé que « le port de Barcelone a lancé il y a deux ans le plan de transition énergétique pour être autosuffisant en énergie renouvelable avec une stratégie d’électrification de tous les terminaux, de consolidation de l’économie circulaire, de construction de grands entrepôts et de recherche de carburants alternatifs »
Hicham El Hassani, directeur régional de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires, souligne l’importance de la mission de cet organisme dans la protection de la santé du consommateur, grâce aux capacités des laboratoires et à leur conformité aux normes internationales.
« La consolidation du contrôle des produits alimentaires fait partie du programme de la vision marocaine visant à créer des unités mobiles dans les provinces pour renforcer le contrôle à l’horizon 2030 », a déclaré El Hassani, soulignant l’importance de la numérisation dans ces mesures.
Le Maroc est en train de développer son plan d’intervention pour le contrôle des produits alimentaires à travers ses plateformes nationales en collaboration avec les plateformes européennes afin de renforcer les contrôles aux frontières, selon le représentant de l’ONSSA.
Selon Hicham El Hassani, ce plan comprend le développement d’infrastructures de contrôle et de laboratoires équipés de technologies de pointe, comme le centre de Loukkos, ainsi que des efforts pour renforcer la compétitivité des produits nationaux et les protéger contre les maladies d’origine animale ou végétale.
« Assurer une sécurité alimentaire totale, renforcer la confiance des consommateurs nationaux et des partenaires internationaux sont parmi les principaux objectifs de l’Office national de sécurité sanitaire des aliments », a conclu El Hassani.