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Shell a conclu un accord de 12 ans pour fournir au pays 0,5 milliard de mètres cubes (bcm) de gaz naturel liquéfié (GNL) par an, selon un communiqué du ministère de l’énergie du pays.
L’accord a été signé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et Shell et vise à répondre aux besoins énergétiques du Maroc et à diversifier ses sources d’énergie, a rapporté Reuters plus tôt dans la journée.
Sans divulguer les détails financiers, l’accord signifie un engagement à long terme entre les deux parties, ajoute le rapport.
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Dans le cadre de l’accord, le GNL sera transporté depuis les ports espagnols via un gazoduc qui relie l’Espagne et le Maroc. L’arrangement se poursuivra jusqu’à ce que le Maroc construise ses propres terminaux GNL, comme indiqué par le ministère de l’énergie du pays.
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Le GNL fourni permettra à l’ONEE d’exploiter deux centrales électriques dans le nord et l’est du Maroc qui dépendaient auparavant du gaz algérien transporté par le même gazoduc.
En 2021, l’Algérie a décidé unilatéralement d’arrêter les flux de gaz vers l’Espagne via le Maroc, incitant Rabat à rechercher des solutions alternatives.
L’importation de GNL depuis les terminaux espagnols a été identifiée comme l’alternative viable, et le nouvel accord avec Shell permettra au Maroc de répondre efficacement à ses besoins énergétiques.
L’ONEE vise à augmenter la part du gaz dans le mix électrique du Maroc dans le cadre de ses efforts pour atteindre des objectifs bas carbone. Les chiffres officiels indiquent que les énergies renouvelables représentaient 18 % de la production totale d’électricité du pays l’année dernière, le gaz ne représentant que 1,6 % et le charbon 72 %.
En mars 2023, cependant, le Maroc avait déjà franchi une étape importante, les énergies renouvelables constituant 40 % de la capacité installée du pays. L’objectif ambitieux du pays est d’augmenter cette part à 52 % d’ici 2030.
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