La nouvelle maire de Rabat, Fatiha El Moudni, a récemment rencontré les représentants des cafés et restaurants de la ville, amorçant ainsi une période de réconciliation après les tensions sous l’administration précédente.
En prenant les rênes du conseil municipal, Fatiha El Moudni s’est engagée à traiter les dossiers en suspens laissés par son prédécesseur, Asmaa Rhlalou.
L’un des premiers dossiers abordés fut celui de la redevance d’exploitation du domaine public, qui avait suscité une vive controverse sous l’ancienne maire.
Cette première réunion, qualifiée de « cordiale » par les participants, marque un tournant dans les relations entre la municipalité et les professionnels du secteur. Selon des sources proches du dossier, les discussions se sont déroulées dans une atmosphère apaisée et les deux parties ont exprimé leur volonté de collaborer pour trouver des solutions mutuellement bénéfiques.
Pour rappel, l’ex-maire Asmaa Rhlalou avait imposé une augmentation drastique de la redevance d’exploitation, passant de 70 à 500 dirhams, soit une hausse de plus de 600%.
Cette mesure avait été largement critiquée par l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants au Maroc, qui l’avait jugée inappropriée et menaçante pour la survie de nombreux établissements.
En effet, la crise économique avait déjà conduit à la fermeture de plus de 16.000 cafés dans plusieurs régions du pays.
Les représentants des cafés et restaurants ont salué l’initiative de la nouvelle maire, voyant en elle une opportunité de redresser la situation économique difficile du secteur.
Ils espèrent que ce dialogue ouvert permettra de trouver des solutions concrètes et adaptées aux défis actuels.
En instaurant ce climat de confiance, Fatiha El Moudni semble déterminée à faire de la collaboration avec les acteurs économiques locaux une priorité de son mandat.
Cette approche pragmatique pourrait ainsi ouvrir la voie à une nouvelle ère de coopération et de prospérité pour Rabat.