Mme Fettah Alaoui : 16 MMDH pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens
Le gouvernement a alloué au titre de Loi de Finances (LF) 2022 plus de 16 milliards de dirhams (MMDH) pour soutenir le pouvoir d’achat des citoyens, a souligné lundi la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui.
Répondant à une question orale à la Chambre des représentants sur « les hausses consécutives des prix des produits de grande consommation », posée par le Groupe istiqlalien de l’unité et de l’égalitarisme, la ministre expliqué que les facteurs ayant conduit à la hausse des prix de certains produits de base sont liés au contexte international.
Et de poursuivre qu’en dépit de la conjoncture difficile liée aux répercussions de la pandémie, le Maroc a pu assurer l’approvisionnement du marché local en marchandises et garantir ainsi une « grande » stabilité des prix, soulignant que les prix des produits subventionnés « n’ont pas connu de changement, car leur stabilité est garantie à travers la Caisse de compensation ».
A cet égard, la ministre a affirmé que l’approvisionnement est l’une des priorités du gouvernement conformément aux Hautes Orientations Royales contenues dans le discours de SM le Roi Mohammed VI du 08 octobre dernier, à l’occasion de l’ouverture de l’année législative, dans lequel le Souverain a appelé à la mise en place d’une réserve stratégique de produits alimentaires, sanitaires et énergétiques.
Afin de réduire l’impact des fluctuations des prix internationaux et de la spéculation, le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment la suspension des droits de douane sur les importations de blé dur et tendre à partir de novembre 2021, l’allocation de compensations supplémentaires aux importateurs afin de préserver les prix de tous les dérivés du blé au niveau national, a relevé la ministre.
Il s’agit également de continuer à suspendre les droits de douane sur les importations de coton et sur le beurre ainsi que de soutenir les prix du blé tendre importé pour maintenir les prix de la farine de qualité supérieure, et par conséquent les prix du pain ordinaire, a-t-elle ajouté.
Dans le même sillage, la ministre de l’Économie et des Finances a noté que la Commission interministérielle des prix est parmi les mécanismes déployés par le gouvernement pour assurer le suivi et le contrôle du marché et pour faire face à d’éventuels dysfonctionnements.
Cette commission joue un rôle primordial dans l’évaluation de la situation concernant les prix des tous les produits, ainsi que les niveaux d’approvisionnement du marché, a indiqué la ministre, relevant qu’elle se réunit régulièrement une fois par mois, et chaque fois que nécessaire, pour lutter contre toute spéculation sur les prix et entreprendre les mesures nécessaires pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens, ainsi que pour mettre en œuvre les Hautes Orientations Royales relatives à la réserve stratégique de produits alimentaires, sanitaires et énergétiques.