Maroc-Arabie Saoudite : signature d’un accord pour renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de la santé
Le protocole d’accord s’aligne sur les objectifs de transformation de la santé, d’amélioration de la qualité des services de santé et de renforcement de la prévention contre les risques pour la santé.
Le ministre saoudien de la Santé, Fahad Al-Jalajel, a rencontré le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, lors d’une visite officielle à Rabat.
L’entretien, auquel ont assisté l’ambassadeur d’Arabie saoudite au Maroc, Dr Sami Alsaleh, et une délégation officielle du ministère, a porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays et la coordination dans le cadre des efforts arabes plus larges visant à améliorer la santé mondiale.
A l’issue des discussions, Al-Jalajel et Ait Taleb ont signé un mémorandum d’entente (MoU) visant à renforcer les partenariats en matière de santé entre l’Arabie saoudite et le Maroc.
Le mémorandum s’aligne sur les objectifs de transformation de la santé, d’amélioration de la qualité des services de santé et de renforcement de la prévention contre les risques sanitaires.
Il couvre des domaines tels que la médecine thérapeutique et préventive, la santé numérique et la gestion des pandémies, et vise à soutenir et à développer les services de santé tout en facilitant l’échange d’expertise.
Dans des déclarations aux médias, Al-Jalajel a souligné que sa visite au Maroc s’inscrit dans le cadre des relations historiques entre les deux pays frères et s’inscrit dans le cadre de l’action arabe commune.
Il a souligné que le protocole d’accord constitue une avancée dans le renforcement de la coopération sanitaire, notamment en matière d’échange d’expertise et de recherche scientifique.
Au cours de sa visite, Al-Jalajel, accompagné de l’ambassadeur Alsaleh et du vice-ministre adjoint de la Santé pour la collaboration internationale, Rakan Khalid bin Dohaish, a visité plusieurs institutions gouvernementales et privées au Maroc.
Il s’agit notamment de l’Institut national de la santé et d’une usine de fabrication de vaccins, où ils ont exploré les possibilités de coopération dans le développement du secteur de la santé dans les deux pays.