L’innovation et la technologie au cœur de la croissance des startups au Maroc
Au Maroc, l’économie émergente est dynamisée par la promotion de l’innovation et de la technologie. En 2023, le Royaume a enregistré une hausse spectaculaire de 93 % des investissements dans les startups, selon un rapport du journal espagnol « Atalayar ».
Le secteur des startups marocaines, centré sur un paysage technologique en plein essor, attire de plus en plus d’entrepreneurs malgré de nombreux défis.
Les investissements se concentrent principalement sur les entreprises technologiques, qui occupent la cinquième place sur le continent en termes de nombre d’opérations, visant à atteindre la troisième place.
Au cours des dernières années, plus de dix fonds d’investissement publics et privés ont été créés pour soutenir les startups, avec la signature de dix-sept accords financiers l’année dernière, augmentant chaque année.
Selon le rapport du Système mondial des startups (GSER) de StartupBlink, le Maroc a grimpé à la 34e place du classement, reflétant une amélioration notable de son écosystème de startups.
Casablanca, la troisième plus grande ville d’Afrique du Nord, est en tête de l’indice de l’écosystème des startups, bien que l’accès au financement demeure un défi majeur.
Les plus grands fonds d’investissement marocains ont investi environ 44 millions de dollars ces dernières années et prévoient de doubler ce chiffre à l’avenir, en se concentrant sur les secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’industrie.
Des fonds tels que le Fonds Digital Marocain et le Fonds UM6B pour les entreprises sont parmi les principaux soutiens des startups, avec un accent particulier sur les secteurs mentionnés.
Ces fonds d’investissement se tournent également vers le soutien aux startups sur les marchés extérieurs, notamment dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), où les infrastructures et les ressources constituent des obstacles majeurs.
L’écosystème des startups au Maroc devrait connaître une croissance significative en 2024, avec une augmentation du nombre d’entreprises, de leurs revenus globaux et des investissements en capitaux et étrangers attendus.