Les entreprises de transport marocaines redéfinissent le marché espagnol avec Plus de 80.000 licences actives
Les entreprises de transport marocaines se développent rapidement en Espagne, utilisant plus de 80.000 licences contre seulement 8.000 en Espagne, selon les médias marocains.
Les entreprises marocaines étendent rapidement leur présence en Espagne, obtenant un nombre croissant de licences pour opérer dans le pays.
Cette augmentation de l’activité de transport marocaine a attiré l’attention des médias marocains et espagnols, certains suggérant que les entreprises marocaines sont en passe de dominer le marché espagnol.
La croissance des entreprises de transport marocaines en Espagne est soulignée par un contraste frappant dans le nombre de voyages effectués par les opérateurs de chaque pays.
Selon les médias marocains, les entreprises de transport espagnoles ont utilisé l’année dernière un peu plus de 8 000 autorisations de voyage pour des déplacements vers des pays tiers, soit seulement 10 pour cent du total.
En comparaison, les entreprises de transport marocaines ont utilisé plus de 80 000 licences, démontrant ainsi leur forte présence sur le marché.
Cette divergence n’est pas passée inaperçue auprès des acteurs du secteur. La Fédération nationale des associations de transport d’Espagne a reconnu que les autorités marocaines négocient activement avec le ministère espagnol des Transports pour augmenter leur quota de licences d’exploitation.
La fédération a également souligné que la flotte espagnole, bien que composée de plus de 133 000 camions, se concentre principalement sur les pays de l’Union européenne, laissant ainsi la possibilité aux entreprises marocaines d’étendre leurs opérations.
La présence croissante des entreprises de transport marocaines en Espagne peut être attribuée, en partie, à la demande croissante de chauffeurs marocains.
Le média espagnol La Razón rapporte que les entreprises espagnoles recherchent activement des chauffeurs marocains, offrant des salaires attractifs pour combler le vide laissé par le manque de jeunes Espagnols intéressés par la profession.
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