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Le Maroc récupère plus de 7 millions de dollars de fonds publics détournés en 2022

L’État marocain a récupéré 1,5 million de dirhams (151 000 dollars) grâce à des règlements à l’amiable avec les compagnies d’assurance.
L’Agence nationale judiciaire du Maroc a annoncé que l’État a récupéré plus de 71 millions de dirhams (7,2 millions de dollars) de fonds publics détournés en 2022.
Créée en 1928, l’Agence judiciaire nationale a pour mandat de longue date de protéger les finances de l’État. Ses responsabilités comprennent le recouvrement des dépenses payées par l’État à ses employés en vertu des lois sur les pensions civiles et militaires.
Les lois autorisent l’agence à demander le remboursement aux responsables des accidents, notamment des incidents de la route, ainsi qu’aux compagnies d’assurance qui couvrent ces dommages.
En plus des recouvrements ordonnés par le tribunal, l’ agence a déclaré avoir récupéré 1,5 million de dirhams (151 000 dollars) grâce à des règlements à l’amiable avec les compagnies d’assurance.
Dans un rapport annuel, l’agence a révélé qu’en collaboration avec différentes parties prenantes, elle a pu économiser au trésor public environ 3,1 milliards de dirhams (315 millions de dollars) rien qu’en 2022.
Entre 2018 et 2022, ces économies ont atteint le montant impressionnant de 15,8 milliards de dirhams (1,6 milliard de dollars).
L’agence a également réussi à reverser au trésor public 1,5 million de dirhams (151 000 dollars), provenant des dépenses versées aux salariés dans le cadre des systèmes de retraite.
Elle a également obtenu des décisions de justice avec un impact financier de 1,9 million de dirhams (200 000 dollars), intérêts légaux compris. Les procédures d’exécution de ces jugements définitifs et exécutoires sont actuellement en cours.
Le détournement de fonds publics reste un problème répandu au Maroc. Dans un rapport d’évaluation couvrant les années 2010 et 2015, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a révélé que malgré la criminalisation légale, les sanctions pour détournement de fonds dans le secteur privé marocain étaient « clémentes » et leur effet dissuasif « pourrait être limité ».
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