Le Maroc libère plus de 8 000 chardonnerets capturés illégalement
L’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) du Maroc a annoncé avoir sauvé un total de 8 022 chardonnerets, relâchés dans leur milieu naturel après avoir été capturés illégalement au cours des trois derniers mois.
Selon des sources de l’ANEF citées par l’agence EFE, ces opérations de sauvetage ont été menées depuis le début de la saison de chasse (le 6 octobre dernier) jusqu’au 30 décembre.
Le chardonneret, classé au Maroc comme une espèce en voie de disparition, est particulièrement vulnérable au braconnage et au trafic clandestin en raison de son plumage éclatant et de son chant mélodieux.
L’ANEF a précisé que des efforts accrus ont été déployés pour surveiller la chasse illégale de cette espèce, en collaboration avec la Gendarmerie Royale, les Forces Armées Royales et la Direction Générale de la Sûreté Nationale. Ces opérations ont également permis la confiscation du matériel utilisé pour capturer ces « oiseaux chanteurs ».
Ces actions se sont concentrées principalement à Oujda et Jerada, dans le nord-est du pays, tout en couvrant d’autres régions du centre et du nord, notamment Rabat, Khémisset, Fès, Meknès, Souk El Arbaa et Larache.
Conformément à la loi marocaine n° 29.05 relative à la protection des espèces de la faune et de la flore sauvages ainsi qu’au contrôle de leur commerce, la capture ou la vente des chardonnerets est interdite. Toute infraction est passible d’amendes allant de 5 000 à 20 000 dirhams (entre 475 et 1 600 euros) par oiseau capturé illégalement.