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Le Maroc est le plus grand importateur de blé de l’UE

Le Maroc reste la principale destination du blé de l’UE pour la campagne agricole 2022/2023, selon un rapport de la Commission européenne publié mardi.
Le rapport de la Commission européenne montre qu’au cours des quatre premiers mois de 2023, le Maroc a importé plus de 4 millions de tonnes de blé, contre 1,4 million de tonnes un an plus tôt.
L’UE a exporté près de 16 % de sa récolte de blé vers ce pays d’Afrique du Nord fin avril 2023, contre 6,1 % l’année précédente.
L’Algérie était le deuxième importateur de blé au cours de la même période, avec 3,6 millions de tonnes, soit 14 % de la récolte du bloc, indique le rapport.
En troisième position se trouve le Nigéria avec 2,2 millions de tonnes de blé et l’Égypte avec 1,6 million de tonnes.
Le rapport montre en outre que la France est restée le plus grand exportateur de blé tendre de l’UE cette saison, avec 9,16 millions de tonnes, suivie de la Roumanie avec 3,49 millions, de l’Allemagne avec 3,12 millions, de la Pologne avec 2,54 millions et de la Lituanie avec 2,26 millions.
Au cours de la campagne agricole 2022/2023, le Maroc est devenu le plus grand importateur de blé de l’Union européenne.
Cela résulte du fait que le pays a connu une forte baisse des approvisionnements en blé d’Europe de l’Est et a souffert d’une grave sécheresse en 2022, qui a dévasté la production agricole du Maroc.
La sécheresse de 2022 a été la pire à avoir frappé le pays en plus de trente ans et a entraîné une perte de 70 % de la production agricole annuelle. Étant donné que les céréales, en particulier le blé, sont un aliment de base dans l’alimentation marocaine, la sécheresse n’a fait qu’aggraver la dépendance du pays vis-à-vis des importations de blé.
Au cours des huit premiers mois de 2022, les importations de blé ont grimpé en flèche pour atteindre 18,8 milliards de MAD (1,7 milliard de dollars), soit près du double du montant de 9,2 milliards de MAD (842 millions de dollars) enregistré au cours de la même période en 2021.
La forte augmentation des importations met en évidence l’ impact dévastateur de la sécheresse sur le secteur agricole du pays et souligne le besoin urgent pour le Maroc de diversifier ses sources d’approvisionnement alimentaire.
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