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Le Maroc accède au marché brésilien pour les exportations d’agrumes

L’accord définit les exigences phytosanitaires pour les agrumes marocains entrant sur le marché brésilien, une étape clé pour atténuer les risques et faciliter les échanges.

L’industrie marocaine des agrumes est sur le point de connaître un essor majeur alors que le Brésil, un marché majeur avec un « grand potentiel », ouvre ses portes aux clémentines et mandarines marocaines.

Ce développement passionnant fait suite à un plan d’action signé entre l’Office national marocain de la sécurité alimentaire (ONSSA) et le ministère brésilien de l’Agriculture et de l’Élevage (MAPA) lors du récent Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM).

L’accord définit les exigences phytosanitaires pour les agrumes marocains entrant sur le marché brésilien, une étape clé pour atténuer les risques et faciliter les échanges.

Cette décision est particulièrement stratégique dans la mesure où la production marocaine d’agrumes se situe en dehors de la saison brésilienne, ce qui présente une excellente opportunité d’augmenter les exportations marocaines vers l’Amérique latine.

Le Maroc est déjà un exportateur majeur d’agrumes, exportant plus de 600 000 tonnes dans le monde, dont une part importante (23 %) atteint les Amériques.

Le nouvel accès au vaste marché brésilien, avec sa population de 215 millions d’habitants, devrait renforcer davantage la position du Maroc en tant que puissance des agrumes.

Cette étape économique reflète la relation florissante plus large entre le Maroc et le Brésil. Forts de 60 ans de relations diplomatiques, les deux pays n’ont cessé de renforcer leurs liens politiques et économiques ces dernières années.

La visite du roi Mohammed VI au Brésil en 2004 a marqué un tournant dans l’évolution des relations bilatérales, ouvrant la voie à un partenariat stratégique qui exploite les atouts des deux pays.

L’engagement en faveur de la coopération s’étend au-delà des agrumes. Le Maroc est le deuxième partenaire commercial du Brésil en Afrique, et le commerce bilatéral a atteint des sommets historiques de 3 milliards de dollars en 2022.

Cette tendance positive se poursuit en 2024, avec une augmentation de 37 % des volumes d’échanges sur le seul premier trimestre. Les domaines de collaboration future comprennent la logistique maritime, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, etc.

Les experts attribuent ces relations commerciales florissantes aux liens politiques solides entre les deux nations. Le respect mutuel, le pragmatisme et une vision commune de la croissance ont favorisé un environnement stable pour les échanges économiques.

Alors que l’administration du président Lula Da Silva donne la priorité à des liens plus étroits avec le Maroc et que la récente nomination d’un nouvel ambassadeur du Brésil à Rabat, l’avenir s’annonce encore plus prometteur pour la coopération brésilo-marocaine.

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