Le jumelage institutionnel Maroc-UE répond à une comptabilité publique moderne
Le jumelage institutionnel Maroc-Union européenne (UE) répond aux impératifs d’une comptabilité publique moderne, a indiqué, jeudi, Raphaël Martin De Lagarde, ministre–Conseiller, chef de mission adjoint à l’Ambassade de France au Maroc.
« Ce jumelage est particulièrement structurant puisqu’il répond aux impératifs d’une comptabilité publique moderne et transparente », a souligné M. De Lagarde qui intervenait lors du séminaire d’étape du jumelage Maroc-UE intitulé « Appui à la modernisation de la gestion financière publique », organisé en mode webinaire.
S’inscrivant dans le cadre du programme Hakama de l’UE, il apporte un appui à la modernisation de l’administration marocaine en matière de gouvernance publique, a précisé le ministre–Conseiller, chef de mission adjoint à l’Ambassade de France au Maroc. Ledit jumelage vise aussi à accroitre la performance et la transparence budgétaire par la mise en œuvre des réformes de la structure financière publique et la dématérialisation des procédures touchant l’ensemble des métiers de la Trésorerie générale du Royaume (TGR).
Et de soutenir: « La philosophie est de construire une logique d’ensemble pour l’accroissement de la performance et de la transparence budgétaire en perfectionnant le système comptable, en modernisant les contrôles et les systèmes d’informations et en formant les agents ».
Cette philosophie, a noté M. De Lagarde, est de nature à permettre à l’administration de poser des briques: une certification des comptes d’Etats qui répond à des normes internationales harmonisées.
De son côté, le directeur général adjoint, à la Direction générale des finances publiques (DGFiP) de la France, Antoine Magnant, a mis en avant les liens historiques entre la TGR et la DGFiP de la France, relevant que la coopération Maroc-UE est multifactorielle et a de nombreuses facettes.
Il s’agit d’une relation ancienne, a-t-il indiqué, précisant que les administrations et les communautés des fonctionnaires de la TGR et de la DGFi ont un lien extrêmement fort.
Soulignant l’importance de la modernisation de la gestion financière publique, M. Magnant a salué les efforts de la TGR pour la mise en place des réformes relatives à la gestion des finances publiques et à la dématérialisation des procédures.
Pour sa part, Adèle Lieber, déléguée aux relations internationales à la DGFiP a mis en exergue la coopération étroite entre la TGR et la Direction marquée par l’amitié et le respect commun. « La coopération technique a été nourrie par le passé de très nombreuses missions et visites d’études », a-t-elle fait savoir, ajoutant que cela permet aux deux institutions d’avoir un référentiel en commun, une culture des finances publiques communes.
Elle a, à ce propos, rappelé la mise en œuvre d’coopération mutualisée, française et marocaine, au bénéfice de pays partenaires de l’Afrique de l’ouest.
Ce séminaire d’étape, était également l’occasion de mettre en perspective par les chefs de projet, Abdelkrim Guiri et Philippe Leray, ainsi que les experts marocains et français les objectifs poursuivis par le jumelage et de présenter l’état d’avancement des actions engagées et les résultats obtenus à ce stade de la mise en œuvre.
Le jumelage Maroc-UE, initié par la TGR, la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) et la DGFiP de la France, a pour objectif de soutenir les efforts de la TGR pour la mise en œuvre des réformes relatives à la gestion des finances publiques et à la dématérialisation des procédures liée à l’ensemble de ses métiers.
D’une durée de 24 mois, il est financé par l’UE à hauteur d’un million d’euros et géré avec l’appui de la DTFE – Cellule d’accompagnement du programme réussir le statut avancé – relevant du ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.