Le commerce dans les villes anciennes, pilier de l’économie locale
Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a souligné le vendredi 28 juin que le commerce dans les villes anciennes constitue une pierre angulaire de l’économie locale.
Il a ajouté que son développement ne préserve pas seulement le patrimoine national, mais crée également des opportunités d’emploi et stimule l’attractivité touristique, culturelle et urbaine des villes du royaume.
Lors de la célébration de la Journée nationale du commerçant sous le thème « Le commerce dans les villes anciennes : un moteur essentiel du développement économique », Mezzour a affirmé l’engagement du ministère à promouvoir ce secteur commercial crucial, soutenu notamment par l’initiative royale de réhabilitation des villes anciennes.
Cette initiative vise à renforcer les infrastructures commerciales et à accompagner les professionnels du secteur pour qu’ils puissent s’adapter de manière optimale aux évolutions rapides des modèles commerciaux mondiaux.
Le ministre a ajouté que son département, en collaboration avec ses partenaires, s’efforce de renforcer la position du commerçant dans la société et de lui permettre de jouer des rôles de premier plan à l’avenir.
L’événement, organisé par le ministère de l’Industrie et du Commerce en partenariat avec la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région Fès-Meknès, a été l’occasion d’examiner la situation actuelle du commerce dans les villes anciennes du royaume et de discuter des moyens d’accroître leur attractivité commerciale pour dynamiser l’économie locale.
Il a également permis de mettre en lumière les potentialités de ces villes et d’explorer les mécanismes visant à développer leurs activités commerciales.
La rencontre a été marquée par la signature de plusieurs accords de partenariat visant à développer le secteur du commerce.
Deux accords concernant l’accompagnement du commerce de proximité ont été signés entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, le groupe Barid Bank, la Société marocaine de distribution et de transport de marchandises et de courriers, le réseau Atacadao et la société Marjane Holding.
Ces accords visent à renforcer la compétitivité et la résilience du commerce de proximité grâce à un accompagnement intégré des commerçants, incluant l’amélioration de leur accès aux centrales d’achats des grandes enseignes, la facilitation du financement, l’inclusion financière, la numérisation de l’approvisionnement et la structuration de la livraison.
Un accord-cadre sur le financement des commerçants a également été signé entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’Union des chambres marocaines de commerce, d’industrie et de services, le Syndicat national des commerçants et des professionnels, la Confédération générale des entreprises et des professions, l’Espace marocain des professionnels et le groupe Barid Bank.
Cet accord vise à développer une offre bancaire dédiée aux commerçants, leur permettant d’accéder à des services financiers et à des solutions numériques de paiement adaptées à leurs besoins.
Il convient de noter que cette rencontre a permis de faire le point sur les progrès significatifs réalisés dans le développement du secteur du commerce au niveau national, notamment la couverture médicale obligatoire qui a bénéficié à 300 000 personnes.
En matière de numérisation, 110 start-ups ont été incubées et accélérées dans le cadre de la plateforme nationale de numérisation du secteur du commerce (MRTB), avec pour objectif d’atteindre 150 start-ups d’ici fin 2024.
En outre, environ 4 000 commerçants ont été intégrés dans l’écosystème du commerce électronique grâce à des formations et à l’acquisition des compétences nécessaires pour la vente en ligne et l’utilisation des plateformes numériques