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L’ANRE participe à un atelier de travail sur l’hydrogène

L’Autorité Nationale de Régulation de l’Électricité (ANRE), représentée par Mohamed Bernannou, membre de son Conseil, a participé mercredi, à la première édition de l’atelier de travail sur l’hydrogène organisé par l’Association des régulateurs méditerranéens de l’énergie (MEDREG) en collaboration avec le régulateur italien ARERA.

Les régulateurs de l’énergie du pourtour méditerranéen se sont réunis virtuellement pour analyser et discuter sous différents angles le rôle de passerelle que l’hydrogène pourrait jouer dans la réalisation de la neutralité carbone du système énergétique, indique l’ANRE dans un communiqué.

A cet effet, les présidents des Autorités ont cherché à comprendre les défis technologiques et économiques que cette source d’énergie propre implique sur le marché du gaz, et ont initié la réflexion autour des mécanismes de soutien et des initiatives facilitant la transition verte aussi bien au niveau national que régional, ajoute la même source.

Le Président de MEDREG et de l’Autorité Nationale de Régulation de l’Énergie de l’Albanie (ERE), Petrit Ahmeti, a ouvert la séance de discussion en interpellant le rôle important des régulateurs face aux défis du mix énergétique et a affirmé que les régulateurs « doivent surveiller le marché afin d’éviter les abus de position dominante et créer un marché de l’énergie transparent et durable qui fonctionne parfaitement ».

Pour sa part, le Régulateur Marocain a indiqué que « le Royaume bénéficie de ressources exceptionnelles en énergie renouvelable et d’une expertise avérée en la matière lui permettant de prétendre au leadership dans cette industrie naissante en produisant de l’hydrogène vert à un coût compétitif contribuant ainsi à la transition énergétique mondiale.

Il a aussi souligné « que l’hydrogène vert peut constituer une formidable caisse de résonance pour les énergies renouvelables en permettant le stockage à grande échelle », notant qu’ »il permettrait ainsi d’équilibrer l’intermittence des énergies renouvelables et donc de passer à des systèmes énergétiques plus propres ».

L’ANRE a également avancé que « le rôle des régulateurs est décisif lors du démarrage de nouvelles industries en mettant en place un cadre réglementaire favorable et lisible pour les intervenants ». Dans le cas du Maroc, l’ANRE s’intéresse à l’hydrogène en tant que vecteur de stockage à grande échelle qui va contribuer à la fois à la transition énergétique et à la sécurité énergétique du Maroc.

Sur le plan stratégique, les Vices Présidents de MEDREG, Stefano Besseghini et Karem Mahmoud ont rappelé l’importance d’établir un consensus avec une approche réglementaire commune pour la création de systèmes énergétiques interconnectés et interopérables pouvant surmonter les défis relatifs à l’intégration de l’hydrogène sur les marchés.

L’atelier était une parfaite opportunité pour réfléchir au rôle de MEDREG dans l’accélération de la transition vers l’hydrogène par la mise en œuvre d’une réglementation spécifique et éventuellement d’un plan d’action régional pour soutenir ce processus, relève le communiqué.

Il était aussi l’occasion de souligner l’importance de la coopération régionale en la matière notamment la question de l’export de l’hydrogène vecteur de transition vers une économie verte.

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