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Le Maroc se prépare à une augmentation significative de la production de blé et d’orge, avec une augmentation prévue de 62% au cours de la campagne de commercialisation 2023-24 par rapport à la saison précédente.
Les perspectives positives font suite à la fin d’une sécheresse prolongée qui s’est emparée du secteur agricole du pays.
Le Maroc devrait produire environ 3 millions de tonnes de blé tendre, 1 million de tonnes de blé dur et 1,3 million de tonnes d’orge au cours de l’année à venir, selon les données du Global Agricultural Information Network, publiées par le Foreign Agricultural Service ( FAS ) du Département américain de l’agriculture.
Bien que les chiffres indiquent une amélioration significative par rapport aux années de sécheresse , la production de blé prévue est toujours inférieure aux moyennes historiques en raison de l’impact prolongé des récentes périodes de sécheresse.
Reconnaissant l’importance de revitaliser le secteur agricole, le gouvernement marocain a récemment introduit diverses mesures pour soutenir l’agriculture nationale.
Le 31 mai, le gouvernement a décidé de suspendre son programme de soutien aux importations de blé tendre, les prix ayant baissé avec l’arrivée de la nouvelle récolte mondiale de blé et d’autres facteurs atténuant les pressions inflationnistes.
Les droits d’importation sur le blé et l’orge resteront également supprimés jusqu’à la fin de 2023 pour encourager la constitution de stocks et assurer un approvisionnement suffisant sur le marché.
Dans le but d’atténuer les effets néfastes de la sécheresse sur le secteur agricole, le gouvernement a lancé un plan global en juin, allouant un budget substantiel de 1 milliard de dollars.
L’initiative vise à soutenir l’importation d’orge et d’aliments pour bovins laitiers grâce à un programme de subventions qui recevra la moitié des fonds alloués.
Environ 400 millions de dollars seront utilisés pour aider les agriculteurs à acheter et à distribuer des intrants , tandis que les 100 millions de dollars restants seront consacrés au renforcement du Crédit Agricole et à l’amélioration de l’accès des agriculteurs au financement, comme indiqué par le FAS.
Ces mesures devraient donner un coup de pouce indispensable à l’industrie agricole marocaine, en préservant la sécurité alimentaire et en renforçant l’économie. Avec l’augmentation de la production de blé et d’orge, le pays sera en mesure de réduire sa dépendance à l’égard des importations et d’améliorer son autosuffisance en céréales de base.
Le rapport du FAS a souligné les progrès significatifs réalisés par le gouvernement marocain pour soutenir ses agriculteurs et revitaliser le secteur agricole. Cependant, il a également souligné la nécessité d’efforts soutenus et de stratégies à long terme pour assurer la résilience face aux futures sécheresses et aux défis liés au climat.
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