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La croissance économique du Maroc devrait se consolider à 3,2% au troisième trimestre 2024

Cette tendance positive est en grande partie due à une amélioration plus forte de la demande intérieure, stimulée par un effet calendaire favorable sur les dépenses de consommation.
L’économie nationale marocaine devrait croître de 3,2% au troisième trimestre 2024, contre 2,9% au trimestre précédent, alors que la demande intérieure continue de se redresser et que le soutien aux secteurs clés se renforce.
Selon un récent rapport de la Commission supérieure de planification (HCP), l’économie a progressé de 2,9% en glissement annuel au deuxième trimestre, en accélération par rapport à la croissance de 2,5% enregistrée au premier trimestre.
Cette dynamique positive a été largement tirée par une plus forte amélioration de la demande intérieure, stimulée par un effet calendaire favorable sur les dépenses de consommation.
Le secteur extractif marocain est en tête de peloton, avec une forte hausse de 15,6% de sa valeur ajoutée au deuxième trimestre par rapport à l’année précédente, portée par une hausse significative des ventes extérieures de minéraux non métalliques et une demande relancée des industries de transformation locales. Cette dynamique devrait se poursuivre au troisième trimestre.
De même, l’activité dans le secteur de la construction a augmenté de 3% au deuxième trimestre, contre 2,5% au premier trimestre, soutenue par une reprise de la production de logements et une hausse notable de 20% des ventes de ciment.
L’industrie manufacturière a également enregistré une forte croissance. La valeur ajoutée du secteur a progressé de 3,5 % sur un an au deuxième trimestre, contre 2,1 % au premier trimestre.
Cette accélération a été principalement portée par les industries chimiques et celles liées à la construction.
Le secteur des services marocain a bénéficié d’un rebond de la demande intérieure, les activités de transport et d’hébergement ayant pris de l’ampleur au cours du deuxième trimestre.
Cette croissance a été alimentée par la convergence des fêtes religieuses nationales et étrangères, qui ont stimulé les dépenses de consommation.
Malgré les résultats économiques globalement positifs, le secteur agricole a continué à souffrir. La valeur ajoutée agricole a chuté de 4,9 % en glissement annuel au deuxième trimestre, ce qui contraste fortement avec la hausse de 1,5 % enregistrée au cours de la même période l’année dernière.
Ce déclin est principalement dû à l’impact de la grave sécheresse sur les principales cultures.
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