La co-organisation de la Coupe du Monde 2030, un catalyseur économique pour le projet de LGV Kénitra-Marrakech
La co-organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030 aux côtés de l’Espagne et du Portugal donne un coup d’accélérateur au grand chantier de Ligne à Grande Vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech.
Le projet de la nouvelle Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech avance à grands pas. La société chinoise CRSBG a été sélectionnée pour exécuter les opérations de la tranche des appareils de voie normale avec un contrat estimé à environ 350 millions de dirhams.
La société allemande Vossloh Cogifer se voit confier la fourniture des appareils de dilatation des ouvrages d’art pour un contrat d’environ 25,9 millions de dirhams. Une tâche qu’elle devra effectuer entre 12 et 48 mois.
Conçue pour une vitesse maximale de 350 km/h, la ligne qui reliera Kénitra à Marrakech sera exploitée à 320 km/h, sur un parcours d’environ 450 km. Il est prévu de relier directement Tanger à Marrakech sans passer par Casablanca en trois heures, au lieu de plus de sept heures actuellement.
Deux itinéraires ont été proposés à l’arrivée du train à Casablanca. Il est également prévu que la ligne de train à grande vitesse passe par un itinéraire alternatif à Benslimane (le stade) vers Nouaceur.
Celle-ci accueillera l’implantation d’une nouvelle station ou d’un centre de distribution.
Selon le directeur général de l’Office National des Chemins de Fer (ONCF), Rabie Khlie, cette nouvelle ligne de train serait prête à la fin de l’année 2029, soit quelques mois avant le coup d’envoi du Mondial 2030 que le Maroc co-organisera en compagnie de l’Espagne et du Portugal.