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La BERD prévoit une croissance constante de 3% pour l’économie marocaine en 2024

Selon les projections actuelles de la banque européenne, la croissance économique du Maroc devrait atteindre en moyenne 3,6% en 2025.

L’économie marocaine a fait preuve d’une résilience remarquable face à l’adversité, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) prévoyant un taux de croissance annuel de 3% en 2024.

Ces perspectives optimistes surviennent malgré les graves conséquences d’un séisme de magnitude 6,8 qui a frappé les régions centrales près de Marrakech en septembre 2023. 

Dans un rapport publié mercredi, la BERD affirme que les perspectives de croissance positives sont principalement soutenues par la reprise de la demande extérieure, qui se traduit par une hausse des exportations et des investissements publics.

Selon les projections actuelles de la BERD, la croissance économique du Maroc devrait atteindre en moyenne 3,6 % en 2025.

Le rapport affirme que malgré l’augmentation des dépenses liées aux efforts de secours et de reconstruction post-séisme, le gouvernement continue de promouvoir des politiques de consolidation budgétaire visant à réduire la dette publique.

Alors que l’inflation est tombée à 3 % en février 2024, le chômage reste un défi persistant pour ce pays d’Afrique du Nord. Fin 2023, le chômage a atteint un niveau historique de 13 %, exacerbé par les pertes d’emplois colossales dues à la sécheresse persistante.

L’économie marocaine reste cependant très exposée à la dépendance du pays aux importations d’énergie et aux risques climatiques causés par son agriculture dépendante des pluies.

Au cours des dernières années, le Maroc a tenté activement de diversifier son économie en dehors de l’agriculture.

En 2021, le pays a publié un plan national de développement socio-économique baptisé Nouveau modèle de développement, qui met l’accent sur la nécessité d’une économie diversifiée pour compenser les risques associés à l’agriculture pluviale.

La part de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) du pays n’a cessé de diminuer au cours de la dernière décennie. Cependant, en 2023, il ne représente encore que plus de 10 % du PIB.

Au-delà de la dépendance excessive à l’égard de l’agriculture, le chômage au Maroc est toujours alimenté par une multitude d’autres facteurs culturels, notamment le sexe, le chômage des femmes restant supérieur à la moyenne, soit 18 %.

 

 

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