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Investissement : L’optimisme de trop de Mohcine Jazouli !

Invité de la CGEM, le ministre en charge de l’Investissement, Mohcine Jazouli a tenu un discours des plus rassurants. Devant un parterre de chefs d’entreprises, il a bien voulu démontrer que le Public et le Privé sont aujourd’hui plus que jamais appelé à travailler main dans la main dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant pour « booster » l’investissement privé au Maroc et réussir, ensemble, le challenge de la relance économique. Et de poursuivre que beaucoup d’indices indiquent que ‘‘nous avons devant nous une séquence propice, un Momentum, pour réussir ce défi.

Sur le plan national évidemment mais aussi sur le plan international avec : La reconfiguration des chaines de valeur mondiales qui ouvrent au Maroc de nombreuses opportunités pour accueillir, aux portes du marché européen, des activités autrefois géographiquement éloignées ; Avec également, l’entrée en vigueur de la Taxe Carbonne de l’UE qui peut présenter un levier de compétitivité important pour les entreprises installées au Maroc ; Et enfin avec le recours accru aux technologies digitales et la transformation numérique des acteurs économiques qui offre au Maroc la possibilité de lever les barrières logistiques et les contraintes géographiques ’’.

A en croire le ministre Jazouli, grâce à de nombreux atouts, l’ambition commune doit être celle d’ériger le Maroc comme une destination phare pour les investissements nationaux et internationaux. Pour ce faire, il est nécessaire de fixer des objectifs ambitieux et atteignables, notamment : Stimuler l’investissement privé national, en inversant la répartition actuelle entre l’investissement public et privé pour atteindre 2/3 d’investissement privé et 1/3 d’investissement public à horizon 2035 ; Poursuivre la dynamique positive des IDE au Maroc ; Et améliorer l’impact des investissements en termes d’emplois, de création de valeur et de souveraineté stratégique en ciblant les secteurs porteurs : ‘‘Bien entendu, ce travail ne pourra être réalisé qu’à travers une concordance parfaite et une concertation avec l’ensemble des intervenants ayant un rôle à jouer en matière d’investissement.

Il existe donc aujourd’hui un réel besoin de convergence mais aussi une exigence d’évaluation et d’efficacité de l’action publique’’, a tenu à préciser, le ton rassurant, le ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques publiques.

Mais pour beaucoup de professionnels, la relance risque d’être douloureuse en raison de la forte demande sur les matières premières, la cherté de la logistique et la rareté des métaux. Une donne qui continue d’augmenter les prix, impactant cruellement le pouvoir d’achat des citoyens dont la majorité a revu à la baisse son niveau de consommation.

Khalid Fakhir

 

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