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La chute du Maroc dans le classement est due au fait que les investisseurs ont exprimé « des inquiétudes accrues quant à l’incertitude de l’administration et de l’application des réglementations existantes ».
Le classement du Maroc en tant que destination commerciale attrayante pour les sociétés minières est passé de la 2e place en 2021 à la 17e place un an plus tard, selon un nouveau rapport de Fraser, un groupe de réflexion basé au Canada.
Les résultats du classement sont basés sur des enquêtes auprès d’entreprises opérant dans le secteur minier dans 62 pays.
Sur le sous-indice d’attractivité des investissements, le classement du Maroc est passé de la 8e place en 2021 à la 16e place en 2022. Au niveau continental, le Maroc se classe à la deuxième place derrière le Botswana.
La perception par les entreprises des politiques régissant l’exploitation minière dans le pays s’est également détériorée en 2022. Dans l’indice de perception des politiques (PPI), qui mesure l’attractivité des politiques minières, le Maroc se classe en 17e position, une chute libre par rapport à la 2e place de l’année dernière.
« Le Maroc est la deuxième juridiction la plus attractive d’Afrique, tant pour les investissements que lorsque seules les politiques sont prises en compte », affirme le rapport.
Malgré un classement élevé sur la scène continentale, « le score PPI du Maroc a diminué de près de 18 points. En fait, le Maroc se classe 17e (sur 62) cette année, abandonnant le top 10 des juridictions après s’être classé 2e (sur 84) en 2021 en termes de politique.
Selon le groupe de réflexion canadien, la chute du Maroc dans le classement est due au fait que les investisseurs ont exprimé « des inquiétudes accrues quant à l’incertitude de l’administration et de l’application des réglementations existantes ».
La réglementation du travail et les accords de travail, l’incertitude concernant les revendications foncières litigieuses figurent en tête de liste des préoccupations des investisseurs au Maroc, selon le rapport. Les barrières commerciales, les accords socio-économiques et les conditions de développement communautaire préoccupent également les investisseurs, a-t-il ajouté.
L’industrie minière marocaine
L’exploitation minière est une composante importante de l’économie marocaine, les phosphates étant son minerai le plus développé. Cependant, le secteur minier du pays reste sous-exploré pour d’autres minerais.
Les données du ministère des Mines indiquent que le secteur contribue à 9% du PIB du pays, représente 30% de ses exportations, emploie plus de 40 000 personnes et est responsable de la majorité du fret maritime et ferroviaire.
Le Maroc abrite les deux tiers des réserves mondiales de phosphate, et l’Office Chérifien des Phosphates (Groupe OCP) est en charge de l’exploration, de l’exploitation et de l’exportation du minerai.
Pourtant, les entreprises privées ont investi environ 550 millions de dollars australiens dans le secteur, avec des minéraux clés tels que le zinc, le fluor, la barytine, le cobalt, la bentonite, le cuivre, le minerai de fer, le manganèse, l’argent, l’or, l’uranium et les terres rares.
Le gouvernement marocain vise à augmenter de manière significative la part des activités minières non phosphatières au sein du secteur. Cette décision diversifierait l’industrie minière du pays et réduirait sa dépendance aux phosphates, qui ont longtemps dominé le secteur.
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