Forte flambée des prix du butane
La relance économique graduelle enregistre des niveaux records des cours du butane, sous prétexte de la crise sanitaire et la hausse généralisée des cours des produits énergétiques. Détails
Une flambée des prix du butane a été enregistrée tout au long des neuf premiers mois de 2021, en effet il se sont établis à 575 dollars la tonne, en hausse de 62% sur le plan annuel. Cette cadence des prix va crescendo aussi au début du T4, où on enregistre le plus haut niveau depuis sept ans, avec une hausse de 92% sur un an, pour atteindre la moyenne de 712 dollars la tonne en septembre 2021, apprend-on dans la note de conjoncture du mois d’octobre dela DEPF.
A la mi-octobre, Une énième remontée des cours du butane a été observée, en effet on enregistre un pic de 888 dollars
la tonne, en hausse de 22% sur un mois et de 67% en glissement annuel.
Ce contexte haussier s’explique par la hausse généralisée des cours des produits énergétiques, en lien avec la reprise de la demande et des contraintes sur l’offre. Particulièrement les prix du gaz naturel qui, quant à eux, enregistrent des niveaux record en Europe, les prix ont été observés, le 5 octobre, à 116euros/Mwh, en hausse de 120% sur un mois et de 500% en glissement annuel.
Cependant, le 11 octobre, une perte d’un quart de leur gains a été enregistrée pour se situer à moins de 87euros/Mwh, et ce suite à une proposition de la Russie d’augmenter les approvisionnements en gaz au profit de l’Europe.
Plusieurs facteurs font l’anamnèse de cette flambée des prix du gaz naturel en Europe, entre autres, faiblesse des stocks de gaz à l’approche de l’hiver -besoins primordiaux en chauffage-, une offre plus serrée que prévu, avec la réticence de la Russie
à envoyer des volumes de gaz supplémentaires à l’Europe via l’Ukraine (avant de se rétracter récemment), baisse de la
production européenne, reprise de la demande poste-pandémique (en Europe et ailleurs), forte concurrence mondiale
pour le GNL (gaz naturel liquéfié), augmentation des prix de carbone (ils ont quasi-doublé depuis début 2021), indique la note.
Après avoir atteint leur plus bas niveau depuis 2015,
les stockages de gaz en Europe ont été largement approvisionnés ces derniers temps. Ils se situent désormais à 75% de leurs capacités, contre environ 90% en moyenne sur les cinq années précédentes.