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FMI : La croissance de l’économie nationale prévue à 3% en 2022

FMI a achevé sa mission au Maroc en marge de l’article IV en 2021, un communiqué de presse a été rendu public, et une conférence  a été tenue, ce 10 décembre, par Roberto Cardarelli Chef de mission du FMI au Maroc.

Le responsable de la mission FMI au Maroc, a disséqué plusieurs points lors de cette conférence, entre autres, la croissance de l’économie nationale en 2022, qui devrait s’établir autour de 3%. Généralement la reprise économique au Maroc connait un bon comportement surtout dans un contexte des perturbations inflationnistes, mais ces dernières sont maîtrisées au Maroc.

La mission de FMI au Maroc salue les efforts des autorités marocaines investis dans la réforme de l’économie nationale à travers le récent modèle de développement. Ces réformes structurelles proposées dans le cadre du Nouveau modèle de développement (NMD), selon toujours l’institution, ont tendance de placer le Maroc sur une trajectoire de croissance plus forte, plus inclusive, et plus durable.

En ce qui concerne le déficit qui a baissé en 2021 de 1% par rapport 2020, devrait revenir cette année à un niveau plus proche de celui d’avant la crise et se stabiliser à moyen terme autour de 3,5 % du PIB.  Dans ce sens, FMI affirme que le budget pour 2022 prévoit une légère réduction du déficit global en pourcentage du PIB.

Par ailleurs, le chef de mission du FMI au Maroc a affirmé que, le produit intérieur brut (PIB) du pays devrait afficher une croissance de 6,3% en 2021, l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

« Après une régression de 6,3 % en 2020, le PIB devrait croître de 6,3 % en 2021, l’un des taux les plus élevés dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord », a-t-il souligné, notant que « grâce à une campagne de vaccination particulièrement efficace et à la riposte rapide des autorités, la crise sanitaire a été maîtrisée et l’économie marocaine se redresse. Cette dernière a regagné quasiment le terrain perdu lors de la grave récession mondiale de 2020 qui n’a pas épargné l’économie marocaine. »

Prophylaxie du FMI pour renforcer la résilience et disposer de plus grandes marges de manœuvre budgétaires afin de faire face à de futurs chocs, l’institution internationale suggère que les autorités marocaines réduisent davantage le déficit budgétaire global, et rapprocher, à moyen terme, le ratio dette sur PIB de son niveau d’avant la pandémie. Pour y parvenir, les autorités devront élargir l’assiette fiscale et en accroître la progressivité.

FMI a mis en exergue également la politique, jugée optimale, de Bank Al-Maghrib (BAM) menée en 2021, qui a laissé son taux directeur inchangé et a maintenu les mesures de soutien à la liquidité. Les services du FMI ont exprimé leur satisfaction quant à cette orientation monétaire accommodante, surtout que les pressions inflationnistes restent contenues et les anticipations d’inflation bien ancrées.

Cependant, la récente appréciation du taux de change et l’incertitude quant au caractère transitoire ou durable de ces pressions inflationnistes offrent l’occasion aux autorités d’accélérer la transition vers un régime de ciblage de l’inflation, a indiqué le responsable de la mission FMI au Maroc, Roberto Cardarelli.

Khalid Fakhir

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