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Fitch Ratings: le Maroc maintient sa note «BB+»

L’agence de notation américaine Fitch a publié un rapport confirmant la note de défaut à long terme du Maroc en devises étrangères à « BB+ » avec une perspective « stable », reflétant la capacité du pays à honorer ses futures obligations financières tout en restant vulnérable aux conditions internationales défavorables.
Dans le rapport, Fitch affirme que la note positive du Maroc est soutenue par le ratio adéquat de la dette en devises sur la dette publique du pays et le soutien solide des créanciers officiels.
En outre, Fitch soutient que la stabilité macroéconomique du Maroc et son impact sur le maintien d’une inflation relativement faible sont des facteurs tout aussi importants contribuant à des perspectives stables.
D’autre part, le Maroc a des indicateurs de développement et de gouvernance « faibles », une dette publique élevée et des déficits budgétaires et courants plus importants que d’autres pays en développement, explique Fitch dans le rapport.
Alors que le pays fait face à sa pire sécheresse depuis des décennies, l’agence de notation américaine prévoit un ralentissement de la croissance économique à 1,1 % en 2022 en raison d’un ralentissement important de l’agriculture, de l’impact de l’inflation sur la consommation et d’un environnement international défavorable.
Alors que la baisse de la production agricole et l’inflation pèsent lourdement sur l’économie marocaine, le secteur du tourisme parvient à se redresser fortement, affichant « de solides résultats », note le rapport.
Selon Fitch, le Maroc sera confronté à des défis de croissance économique en 2023 en raison d’une récession attendue dans l’Union européenne, principal partenaire commercial du Maroc. La croissance économique de la zone euro devrait atteindre -0,1 % en moyenne en 2023.
Avec la reprise de la production agricole en 2023, la croissance économique du Maroc devrait atteindre 2,8 % en moyenne et augmenter à 3,2 % en 2024 suite à une baisse attendue des prix des denrées alimentaires et de l’énergie et à une reprise des secteurs industriel et touristique.
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