FAO : Des niveaux «jamais enregistrés» des prix des denrées alimentaires
Les prix des denrées alimentaires poursuivent leurs niveaux records. Cette tendance haussière ne semble pas avoir un terme dans les mois à venir, et plusieurs facteurs convergent sur d’autres futures augmentations.
A cause de la guerre en Ukraine, les prix des céréales et des huiles végétales atteignent des niveaux jamais enregistrés, alerte l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs «plus hauts niveaux jamais enregistrés», à cause des tensions en Ukraine qui «provoquent des chocs» sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit la variation mensuelle des cours internationaux d’un panier de produits alimentaires de base, avait déjà battu au mois de février son record depuis sa création en 1990, et enregistre en mars une nouvelle hausse de 12,6% d’un mois sur l’autre, indique l’agence onusienne dans un communiqué.
Cette augmentation est principalement imputable à l’indice FAO des prix des céréales, qui a «enregistré une hausse de 17,1% par rapport à février, sous l’effet de fortes hausses des prix du blé et de toutes les céréales secondaires, principalement dues au conflit en Ukraine».
Les prix alimentaires grimpent aussi, car l’indice FAO des huiles végétales «a bondi de 23,2%, porté par la hausse des cours de l’huile de tournesol, dont le premier exportateur mondial est l’Ukraine».
Ce qui a impacté les prix des huiles de palme, de soja et de colza, qui ont progressé aussi nettement, «sous l’effet d’une hausse de la demande mondiale à l’importation due à des ruptures d’approvisionnement en huile de tournesol».