Elections 2021.. Le PJD briguera-t-il un autre mandat ?
Les électeurs du Royaume se rendent ce mercredi 8 septembre aux urnes pour voter aux élections législatives et locales. En une seule journée, quelque 18 millions de Marocains sont invités à élire des députés au parlement et des membres des conseils provinciaux. La principale question qui taraude les esprits : Le PJD briguera-t-il un autre mandat ?
Le nombre de partis en lice dans ces élections est d’environ 32, mais la forte concurrence est limitée aux quatre grands partis : le Rassemblement national des indépendants, le Parti de l’authenticité et de la modernité et le Parti Al Istiqlal, en plus du Parti de la Justice et du Développement.
Ceux qui prévoient une défaite du Parti islamiste à ces élections fondent leurs prévisions sur l’état d’insatisfaction des citoyens marocains. Néanmoins, les observateurs estiment que les chances de sa réélection existent.
Selon les observateurs, le parti «Rassemblement national des indépendants», qui est représenté par 37 députés, dans la première chambre du parlement marocain, pourrait se positionner comme le concurrent le plus fort, lors de ces élections, car il cherche le prochain gouvernement soutenu par des hommes d’affaires.
Le parti, dirigé par le ministre de l’Agriculture (Aziz Akhannouch), est décrit comme proche du palais, et son leader aurait déclaré que «le Rassemblement national des indépendants a présenté des ministres qui ont obtenu d’excellents résultats dans tous les secteurs productifs».
Par ailleurs, les partis d’opposition au Maroc cherchent toujours à prendre pied dans le prochain gouvernement marocain. Il comprend les Partis Authenticité et Modernité, qui compte 102 députés dans la première chambre, Al-Istiqlal avec 46 députés, et le Progrès et le Socialisme avec 12 députés. Selon des observateurs, le Parti Authenticité et Modernité a aussi de grandes chances de gagner.
Soulignons enfin la question de la participation électorale attendue, qui peut être très faible, selon de nombreux, au vu des les réticences de l’électeur marocain, qui semble avoir perdu confiance dans les hommes politiques. Selon le ministère de l’Intérieur, Le taux de participation aux élections des membres de la Chambre des représentants, des conseils des communes et d’arrondissements ainsi que des conseils des régions a atteint 36% à 17H00.
Les observateurs considèrent que le faible taux de participation du public aux prochaines élections marocaines peut être dans l’intérêt du Parti Justice et Développement.