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Droit de la Concurrence Le guide de conformité d’Ahmed Rahhou pour le patronat…

Le Conseil de la Concurrence a présenté, mardi à Casablanca lors d’une rencontre avec la CGEM, un guide relatif à la mise en place de programmes de conformité au droit de la concurrence au sein des entreprises et des organisations professionnelles.

L’objet de ce guide est d’orienter les entreprises et les organisations professionnelles pour se doter d’un programme de conformité au droit de la concurrence, que ce soit sur une base autonome ou en l’intégrant à une politique plus globale de conformité aux règles et normes en vigueur (corruption, financement d’activité illicites, blanchiment d’argent, protection des données personnelles…).

Lors de cette rencontre, le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou a relevé que l’objectif de cette initiative est de renforcer la culture concurrentielle au sein des entreprises afin qu’elles se dotent des procédures et des outils de veille et de suivi leur permettant d’identifier les risques susmentionnés pour une meilleure prévention. « Les conseils donnés dans ce guide permettront aux entreprises d’éviter d’être en infraction avec la loi et de savoir leurs droits et leurs devoirs notamment en matière de droit à la concurrence », a-t-il dit.

Il permettra aussi aux entreprises de porter à la connaissance du Conseil les pratiques qui leurs paraissent nuisibles pour leurs activités sur le marché et qui permettent de travailler dans le but d’assainir éventuellement la situation s’il y a lieu, a fait savoir le président du Conseil de la Concurrence, soulignant que l’objectif est d’avoir la concurrence la plus loyale sur le marché.

De son côté, le président de la CGEM, Chakib Alj a, insisté sur l’importance d’œuvrer à la dynamisation des règles de la concurrence dans le but de créer une compétition saine et juste pour l’ensemble des opérateurs économiques. « Nous ne pouvons sacrifier les efforts consentis, surtout dans des conditions de crise, en raison de la rigidité de certaines règles », a-t-il souligné.

Et de poursuivre: « Nous sommes tous interpellés par les règles relatives aux seuils des déclarations dans des opérations de restructurations, d’acquisitions, de fusions, intra-groupes notamment ou même de simples opérations de développement ».

Par ailleurs, la CGEM recommande d’instaurer un fast track pour le traitement des opérations qui ne présentent pas d’enjeux particuliers et celles relatives aux sociétés cotées en bourse et aux filiales marocaines des multinationales, a noté M. Alj.

Khalid Fakhir

 

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