Journaleco
Journaleco.

Croissance des transferts de fonds des MRE et perspectives économiques du Maroc en 2024

Les transferts de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE) continuent d’afficher une dynamique positive, atteignant un record prévu de 117,5 milliards de dirhams (MMDH) en 2024, marquant une augmentation de 1,9%, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM).
Dans son rapport sur la politique monétaire publié après la deuxième réunion trimestrielle de son Conseil en 2024, BAM anticipe une poursuite de cette tendance haussière en 2025, avec des transferts de fonds atteignant 123,7 MMDH, soit une augmentation de 5,3%.
Les recettes du secteur des voyages devraient également connaître une progression significative. BAM prévoit une augmentation de 5,8% en 2024, atteignant 110,8 MMDH, et une nouvelle hausse de 5,8% en 2025 pour atteindre 117,2 MMDH.
Les recettes des investissements directs étrangers (IDE) devraient augmenter à 46,6 milliards de dirhams en 2024, représentant 3,1% du PIB, comparé à 2,4% l’année précédente. Pour 2025, BAM anticipe une augmentation de ces recettes à 3,2% du PIB.
Les exportations marocaines sont prévues en forte croissance en 2025, avec une hausse globale de 8,9%. Cette augmentation est principalement due à une hausse de 13,2% des ventes de phosphates et dérivés, atteignant 88,5 milliards de dirhams, et une croissance de 12,8% des exportations du secteur automobile, s’élevant à 185,1 milliards de dirhams.
En parallèle, les importations devraient connaître une hausse de 9,7%, reflétant une augmentation des acquisitions de biens d’équipement et de produits finis de consommation, ainsi qu’une hausse de 4,9% de la facture énergétique, atteignant 125,1 milliards de dirhams.
En tenant compte des nouvelles hypothèses concernant l’environnement international et des réalisations jusqu’à fin avril 2024, le déficit du compte courant du Maroc devrait passer de 0,6% du PIB en 2023 à 1,7% en 2024, puis à 2,7% en 2025.
Ces perspectives économiques soulignent la résilience et la dynamique de croissance des transferts de fonds des MRE, ainsi que des secteurs des voyages et des IDE, tout en indiquant des défis à venir liés à l’augmentation des importations et au déficit du compte courant.
vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.