COUPURE DU SERVICE DE L’EAU BARRAGE MAACHOU
La coupure de l’eau au niveau du Barrage Maachou, qui a eu lieu le 27 mai dernier, a suscité le désarroi de la population et des agriculteurs de la zone du littoral Tnine Chtouka province El Jadida.
Cependant, la population a adressé une lettre au ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts. Cette lettre a pour objectif de montrer les sinistres et dégâts causés suite à cette coupure jugée, selon les expéditeurs choquante, fracassante et brutale à l’encontre des agriculteurs.
Surtout que la coupure a été décidée sans préavis et à l’image d’une attaque AVC, ce qui démontre le manque de prévoyance et le peu d’intérêt qu’on accorde à l’agriculteur. « Cet arrêt impromptu sachant que l’eau est vitale, nous le qualifions d’acte irresponsable », lit-on dans la lettre.
L’impact de cette interruption sur les cultures est négatif et très préjudiciable, indique la même source. Et elle générera de lourdes conséquences, qui à leur tour, se répercuteront sur l’économie de la région en question.
« Il va sans dire que lors du branchement au réseau du barrage ce fut la liesse débordante Incités par cette opportunité les producteurs commencèrent des investissements très lourds et s’endettent encore plus pour financer leur programmes. », poursuit la lettre.
En outre, la production n’ayant pas atteint sa maturité pour pouvoir la commercialiser, et une carence de produits agricoles se profile. « Notre principale ressource et entrée d’argent provient des cultures en cours qui se dessèchent. Nous mettons en relief l’importance de cette région en matière de fertilité et en matière de production, le rôle que celle-ci a joué par le passé et au présent sur l’approvisionnement du marché et la qualité de ses produits est de notoriété très connue », alertent les agriculteurs.
Par ailleurs, les agriculteurs sollicitent, par le biais de cette lettre, les instances de tutelle de fournir le plus rapidement possible des solutions à ce cas de force majeure et de se pencher sur la présente problématique afin de sauver les exploitants et producteurs agricoles et leur donner et leur renouveler la confiance en l’avenir après l’avoir perdue.
En effet une année après l’ouverture des vannes, la société gestionnaire SNDKE les referme soudainement sans égards à la confiance qui s’était installée, fait savoir la même source, malgré les investissements et financement injectés par les agriculteurs, dans les différents projets, sont des centaines de millions.