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Casablanca suspend les autorisations des gardiens de voitures : un soulagement attendu pour les habitants

Les autorités de Casablanca, sous l’impulsion de la maire Nabila Rmili, ont décidé de suspendre la délivrance et le renouvellement des autorisations de gardiennage de voitures dans les espaces publics. Cette décision s’inscrit dans une démarche visant à réguler ce secteur et à améliorer la sécurité et l’esthétique de la ville.

Dans une circulaire adressée aux présidents d’arrondissements, Rmili a insisté sur l’arrêt immédiat de l’octroi ou du renouvellement des permis individuels pour le gardiennage de véhicules dans les rues, afin de mettre fin à l’occupation désordonnée de l’espace public.

Une mesure inspirée des grandes villes marocaines

Ce n’est pas une première au Maroc. Des villes comme Tanger, Tétouan et Al Hoceïma ont déjà adopté des politiques similaires. Les autorités locales y ont émis des directives pour limiter le phénomène des gardiens informels et organiser l’utilisation des espaces publics de manière plus efficace.

Le problème des gardiens : un malaise persistant

Pour de nombreux Casablancais, les gardiens de voitures sont une source de frustration. Malgré l’absence d’autorisation officielle, certains imposent des tarifs arbitraires, créant un climat d’insécurité et de mécontentement. Ce gel des autorisations pourrait donc apporter un soulagement, en particulier pour ceux qui se plaignent de ce système informel.

En répondant à cette problématique, Casablanca s’aligne sur des initiatives nationales qui visent à rétablir l’ordre dans l’espace public, tout en offrant aux citoyens un cadre de vie plus agréable.

Quelles alternatives pour les gardiens de voitures ?

La mise en place de cette mesure soulève toutefois une question cruciale : quel avenir pour les nombreux travailleurs informels de ce secteur ? Un plan d’accompagnement ou de réinsertion sera-t-il proposé pour atténuer l’impact social de cette décision ?

Ce gel des autorisations marque une étape décisive dans la gestion de l’espace public à Casablanca, mais la réussite de cette initiative dépendra de la manière dont les autorités aborderont les défis liés à sa mise en œuvre.

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