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Banque mondiale : Environ 170 milliards de dollars pour faire face aux crises entre avril 2022 et juin 2023

Le Groupe de la Banque mondiale travaille à la mobilisation d’environ 170 milliards de dollars de financements pour faire face aux crises et répondre aux besoins de ses pays clients entre avril 2022 et juin 2023. C’est ce qu’a indiqué le président du Groupe, David Malpass, lors d’une rencontre avec la presse qui a donné le coup d’envoi des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.

Selon le Comité du développement, ce sont les pays à revenu faible et intermédiaire qui seront les plus durement touchés. Et surtout leurs populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants. Alors que les pays risquent encore de pâtir de la pandémie et d’un déploiement inégal des vaccins, les tensions géopolitiques affectent l’investissement, le commerce et la croissance, mettant en péril la reprise économique.

Lors de son allocution devant le Comité, le président du Groupe de la Banque mondiale s’est attardé sur l’impact de ces crises sur l’économie mondiale. Il a évoqué les atrocités commises contre les populations civiles en Ukraine et les effets dévastateurs des pertes en vies humaines et de la destruction des moyens de subsistance causées par la guerre. Ce conflit entraîne des répercussions dans le monde entier, au détriment des populations les plus vulnérables, qui subissent de plein fouet la hausse des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, en particulier en Afrique et au Moyen-Orient. «La guerre doit cesser maintenant», a déclaré le président Malpass.

Rappelons que un discours prononcé depuis Varsovie, le président du Groupe de la Banque mondiale a exhorté les pays à prendre des mesures pour éviter une crise alimentaire mondiale, maintenir l’ouverture des marchés et encourager les apports d’investissements. Les pays doivent élargir les portefeuilles d’investissements et éviter une concentration des richesses et des revenus dans les mains d’un petit segment de la population, a-t-il souligné. Et de noter que la sécurité, la stabilité et la paix nécessitent des efforts constants pour renforcer les institutions, réduire les inégalités et relever les niveaux de vie. Des efforts que le Groupe de la Banque mondiale est déterminé à soutenir.

Soulignons que les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international ont eu lieu cette année dans un contexte marqué par une conjonction de crises mondiales. La guerre en Ukraine est venue en effet aggraver une situation déjà rendue difficile par l’inflation, la COVID-19, le changement climatique et la dette, mais aussi par la montée de la fragilité et des conflits dans un grand nombre de pays.

Les Réunions de printemps ont également été l’occasion d’une série d’événements publics conçus pour promouvoir le dialogue sur les grands défis du moment pour le développement. Les responsables publics, experts, influenceurs et autres acteurs clés se sont penchés sur les enjeux de la révolution numérique, de l’action climatique, du commerce et des subventions, de la fragilité, de la dette et du capital humain.

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