Agadir : une terre d’opportunités pour le partenariat agricole Maroc – Espagne
Au-delà des projets des entreprises locales comme Domaines Agricoles, qui contrôlent 12 000 hectares de production agricole, des entreprises espagnoles accélèrent leur implantation. Ces initiatives reflètent le rapprochement croissant entre le Maroc et l’Espagne, alimenté par une relation diplomatique positive et des projets ambitieux, comme le tunnel sous le détroit de Gibraltar.
Un partenariat florissant entre le Maroc et l’Espagne
Selon les données de l’ICEX, le nombre d’entreprises espagnoles opérant au Maroc a augmenté de 35 % depuis 2022, avec environ 360 sociétés actives dans le secteur agricole, et plus de 1 000 si l’on inclut les filiales. Ce dynamisme s’explique par plusieurs facteurs : les coûts d’exploitation compétitifs au Maroc (énergie, eau), des réglementations environnementales et sanitaires moins contraignantes que celles de l’Union européenne, et la stabilité des relations entre les deux nations.
Le Banque Européenne d’Investissement (BEI) joue également un rôle clé. Avec un investissement de 2,5 milliards d’euros injectés dans l’économie marocaine au cours des cinq dernières années, la BEI finance des projets dans l’agriculture, l’eau, le transport et d’autres secteurs stratégiques.
Des opportunités pour les investisseurs
Des entreprises espagnoles telles qu’Acesur (marques La Española et Coosur) et le géant agroalimentaire Ebro Foods consolident leur présence au Maroc. Ce dernier, avec sa marque La Cigala, renforce son leadership dans le pays et élargit son activité vers d’autres marchés africains comme le Ghana et la Libye. De plus, des entreprises spécialisées dans les fruits secs, comme Borges, et des producteurs de pastèques et melons d’Andalousie développent leurs activités dans les régions stratégiques d’Agadir et de Nador.
Une coopération mutuellement bénéfique
Avec des perspectives prometteuses et un climat de coopération renforcé, le Maroc et l’Espagne démontrent que leur partenariat agricole est une clé pour répondre aux besoins alimentaires croissants de l’Europe tout en stimulant le développement économique des deux côtés de la Méditerranée.