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L’association espagnole patronale des armateurs Cepesca a demandé, ce jeudi, au gouvernement du pays ibérique de « redéfinir et mettre en œuvre rapidement » les aides annoncées pour pallier la réduction d’activité due à la fin de l’accord de pêche avec le Maroc et d’éliminer les obstacles qui empêchent les navires andalous d’en bénéficier.
La Cepesca a demandé, par un communiqué, que les négociateurs de l’Union européenne (UE) et du Maroc définissent « le plus rapidement possible » les conditions techniques qui guideraient le renouvellement de l’accord, qui expire le 17 juillet, et dont l’avenir dépend d’un arrêt de la Cour de justice de l’UE.
L’accord prévoit 93 licences de pêche pour l’Espagne, dont seulement vingt ont été utilisées, mais sa fin sera « un problème pour les entreprises et pour les marins des flottes andalouse, galicienne et canarienne qui pêchent dans ces eaux », selon le communiqué.
Le secteur a demandé de préciser la période pendant laquelle les navires doivent pêcher dans les eaux marocaines pour pouvoir bénéficier de l’aide, que le gouvernement définit désormais comme une période « raisonnable ».
Ils ont également demandé qu’il ne soit pas nécessaire de présenter un plan de réglementation de l’emploi (ERE) pour y accéder.
En outre, les pêcheurs ont signalé que les navires qui ont déjà épuisé les six mois d’aide à l’arrêt temporaire dans le cadre de la précédente programmation des fonds de pêche de l’UE ne pourront pas en bénéficier, une situation dans laquelle, selon Cepesca, la quasi-totalité de la flotte andalouse se trouverait.
C’est pourquoi la Cepesca demande au gouvernement de prévoir d’autres types d’aides qui pourraient également bénéficier aux pêcheurs andalous.
Les négociations pour un nouveau protocole dépendront de la décision des juges de l’UE sur l’appel interjeté par la partie européenne contre un autre arrêt de 2021 du Tribunal de l’UE, qui a annulé l’accord au motif qu’il ne prenait pas en compte les intérêts du Sahara marocain.
« Le secteur européen de la pêche regrette la fin de cet accord, compte tenu de son poids spécifique et de sa signification dans l’histoire des relations entre l’UE et l’Espagne avec le Maroc », indique le communiqué.
« Il convient de rappeler que les relations de pêche entre l’Espagne et le Maroc remontent aux années 1950 et que les compétences ont été reprises par l’UE lorsque l’Espagne a rejoint l’UE en 1986. Depuis lors, les accords ont été renouvelés, à l’exception de quelques moments spécifiques », selon la Cepesca.
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