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Neuf conventions signées pour la réalisation de “Cap excellence”

Neuf conventions relatives à la mise en œuvre du projet « Cap excellence » ont été signées, lundi à Rabat, avec pour objectif de faire des ressources humaines et des compétences un atout majeur pour l’attractivité de l’investissement et le renforcement de la compétitivité des entreprises.
Signées d’une part, entre le ministère de l’Industrie du commerce et de l’économie verte et numérique, le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et d’autre part, le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS), l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (AMICA), l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement et la Fédération marocaine de l’externalisation des services (FMES), ces conventions visent la mise à niveau des offres de formation dédiées aux secteurs de l’automobile, l’aéronautique, l’offshoring et le textile.
Il s’agit aussi de l’équipement de 4 cités des métiers et des compétences (CMC) par des mini-chaines industrielles pédagogiques. Ainsi, un modèle de gouvernance public-privé sera mis en place dans le cadre d’une société anonyme, dont le capital sera détenu à 51% par l’association professionnelle concernée et 49% par l’OFPPT, avec un conseil d’administration présidé par un professionnel du secteur.
Ces SA se donnent trois ans pour atteindre un taux d’insertion entre 70% et 90% des lauréats au bout de 6 mois, un taux de satisfaction d’au moins 80% des entreprises du secteur et un taux de 100% pour les stages d’immersion.
Intervenant à cette occasion, la directrice générale de l’OFPPT, Loubna Tricha a relevé que « la particularité de ce partenariat public-privé est d’avoir pris la gestion de la performance au cœur de son action, à travers des contrats de performance formalisés, avec des business plans chiffres et des KPI mesurables », soulignant la volonté partagée des différentes parties prenantes, d’asseoir un pilotage efficace dès le début du projet, basé sur un suivi rapproché de la performance du dispositif de formation et une bonne maîtrise des processus et des coûts.
Selon Mme Tricha, les mini-chaines industrielles regroupant plusieurs modules complémentaires offrent la possibilité des simulations proches des situations réelles en termes d’organisation du travail, de gestion de la production, de la maintenance, permettant ainsi des travaux pratiques plus complexes où la maîtrise des compétences, la complémentarité des tâches et la résolution des problèmes sont au cœur de l’apprentissage.
Elle a à cet égard, fait savoir que pour le déploiement des mini-chaines industrielles pédagogiques, 3 seront généralistes avec des focus différents au niveau de 3 CMC, Souss-Massa, l’Oriental et Tanger-Tetouan-Al Hoceima.
La 4ème, a-t-elle poursuivi, portera sur l’industrie 4.0 au niveau de la CMC de Casablanca-Settat, notant que ces 4 mini chaines industrielles pédagogiques auront pour finalité d’offrir à au moins 1.500 stagiaires par an, un environnement d’apprentissage proche de la réalité de l’entreprise et de leur faciliter l’assimilation et l’acquisition du savoir-faire industriel.
Pour sa part, le président de l’AMICA, Hakim Abdelmoumen, a souligné qu’il y a eu « une anticipation des besoins du secteur automobile » en matière de formation, relevant dans ce sens que Cap Excellence sera à même d’assurer une gouvernance privée pour la modernisation des équipements pédagogiques et l’adaptation des cartes de formation aux besoins en compétences et ce à travers la création d’une SA pour la gestion en partenariat public-privé du centre de formation dans les métiers de l’automobile (CFMA) à Kénitra.
M. Abdelmoumen a en outre relevé que le ministère, à travers le Fonds de développement industriel et des investissements (FDII), prendra en charge le coût d’achat des 3 mini-chaines généralistes à hauteur de 30 millions de dirhams (MDH) (10 MDH chacune) et de 2/3 du coût de la mini-chaîne industrie 4.0 à hauteur de 33,33 MDH.
L’OFPPT financera pour sa part, 1/3 du coût de la mini-chaîne industrie 4.0 dans la limite de 16,67 MDH. Et pour chacune de ces mini-chaînes, l’Office assurera l’acquisition et le fonctionnement ainsi que la mise en place des modules de formation et l’affectation de formateurs qualifiés.

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