Larache… Des sessions de formation sur l’entrepreneuriat au profit des fils d’anciens résistants
La section locale du Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Larache a organisé, récemment, une série de sessions de formation sur l’auto-emploi et l’entrepreneuriat au profit des fils et des filles des anciens résistants dans cette province.
Ces sessions de formation, qui s’inscrivent dans le cadre des efforts déployés par le Haut-commissariat pour encourager les fils d’anciens résistants à intégrer le monde de l’entrepreneuriat et à créer des petits projets économiques pour s’insérer dans le tissu socio-économique, ont bénéficié à 19 personnes, et ce dans le strict respect des mesures préventives en vigueur pour endiguer la propagation de la Covid-19.
Pour Anas Filali, responsable de la section locale du Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération à Larache, cette initiative s’inscrit dans le sillage de la nouvelle approche adoptée par le Haut-commissariat pour contribuer à trouver des solutions pratiques au problème du chômage auquel sont confrontés les fils d’anciens résistants, mettant en avant le bilan des efforts consentis à cet égard, aux niveaux national et local.
Ces efforts, a-t-il poursuivi, ont débouché sur la création de 2.696 petites et moyennes entreprises (PME) au niveau national, qui ont généré des emplois à 7.757 personnes, dont 4.197 de la famille des anciens résistants et membres de l’armée de libération, notant que 230 coopératives ont été créées, comportant 1.579 affiliés, dont 763 fils de la famille de la résistance, pour un investissement d’environ 3,34 millions de dirhams, en plus de la création de 142 associations.
Les formations, animées par l’experte en droit du travail, Ferdaous Azzaoui, ont focalisé sur les projets générateurs de revenus, les formes juridiques des projets et les textes réglementaires des coopératives et des organismes associés.
Elles ont porté aussi sur «l’auto-emploi et son rôle dans la promotion de l’autosuffisance de la personne», «la distinction entre une convention collective de travail et un contrat individuel de travail» et «les difficultés et les problèmes auxquels sont confrontées les entreprises et les coopératives dans le cadre de la concurrence».