Le Maroc va augmenter le taux de bourses universitaires à 86%
Le ministère marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation s’apprête à augmenter le taux d’acceptation des bourses universitaires, le faisant passer de 82% à 86% cette année.
Le ministre Azzedine El Midaoui a fait cette annonce lundi à la Chambre des représentants, expliquant que cette augmentation s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large visant à élargir l’accès à l’enseignement supérieur aux étudiants méritants à travers le pays.
Répondant à une question parlementaire sur le sujet, El Midaoui a souligné que le ministère recherche activement de nouvelles sources de financement pour soutenir un nombre croissant de candidats aux bourses.
Des efforts de diversification du financement sont menés en partenariat avec les intervenants des secteurs éducatif et financier afin de garantir un flux constant de ressources pour l’aide aux étudiants.
El Midaoui a également répondu aux inquiétudes concernant le nombre limité de dortoirs et de cafétérias sur les campus universitaires. Actuellement, les résidences universitaires marocaines abritent environ 60 000 étudiants, une capacité qui reste insuffisante face à la demande croissante.
Reconnaissant cette lacune, le ministre a présenté des plans visant à agrandir les installations d’hébergement et de restauration, soulignant que les partenariats avec les gouvernements régionaux et le secteur privé sont essentiels pour accroître ces capacités.
Ces améliorations visent à améliorer l’expérience académique des étudiants en répondant aux défis financiers et logistiques.
Les quotas de bourses sont fixés annuellement par arrêté conjoint des ministères de l’Economie et des Finances et de l’Enseignement Supérieur.
Conformément à la loi 72.18, qui vise à cibler efficacement les programmes de soutien social, le processus de demande de bourses pour les étudiants de premier cycle a subi des changements récents.
Au lieu des comités régionaux, c’est désormais un comité ministériel centralisé qui examine les demandes, en utilisant les données du registre social unifié pour améliorer la transparence et l’efficacité.