Viandes rouges : 41% de la consommation annuelle des ménages provient du sacrifice de l’Aïd Al-Adha (HCP)
Cette proportion reste identique dans les milieux urbain et rural, et atteint 65,4% pour les 20% des ménages les moins aisés et 31,3% pour les ménages les plus aisés, indique le HCP dans cette note intitulée « Les dépenses et pratiques du rituel de l’Aïd Al-Adha ».
Cette augmentation du nombre de ménages ne participant pas au sacrifice demeure principalement observée parmi les citadins et les ménages composés d’une seule personne.
Ainsi, les citadins sont plus enclins à ne pas effectuer le sacrifice comparés aux ruraux (14,3% contre 8,7%). Ces proportions sont respectivement de 5,9% et 2,5% en 2014.
En outre, près de 56,4% des ménages composés d’une seule personne ne participent pas au rituel du sacrifice contre 46,5% en 2014.
La participation au rituel du sacrifice est inversement proportionnelle au niveau de vie du ménage et au niveau d’instruction de son chef.
De plus, cette abstention passe de 20,1% pour les ménages dirigés par une personne ayant un niveau d’éducation supérieur à 11,7% pour ceux dirigés par une personne sans instruction.
Par type d’animaux sacrifiés, 95,6% des ménages optent pour les ovins, 4,3% pour les caprins et 0,1% pour les bovins.