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Le Maroc va lancer un deuxième projet d’autoroute fluviale à Tanger

Quelques mois après le lancement du premier projet d’autoroute fluviale reliant la rivière Oued Sebou au barrage de Sidi Mohammed Ben Abdellah près de Rabat, le Maroc envisage un deuxième projet d’autoroute fluviale reliant le barrage Wad Al-Makhazen à la ville de Tanger.

Selon nos sources, la construction de l’autoroute fluviale débutera la semaine prochaine.

L’ouvrage devrait mesurer 60 kilomètres de long et transporter 600 millions de mètres cubes d’eau stockés dans le barrage de Wad Al-Makhazen et les barrages adjacents jusqu’à Tanger, explique le rapport.

Le projet devrait également passer par le barrage de Dar Khrofa et le barrage du 9 avril 1947 avant d’atteindre sa destination finale, Tanger.

Le barrage de Dar Khrofa a une capacité de 480 millions de mètres cubes, tandis que celui du 9 avril 1947 a une capacité de 300 millions de mètres cubes. Cependant, les deux barrages ont vu leurs réserves diminuer ces dernières années en raison d’une grave sécheresse. Ce projet est l’un des nombreux projets entrepris par le Maroc ces dernières années pour faire face à la menace de pénurie d’eau, les barrages et les usines de dessalement devenant une priorité parmi les projets gouvernementaux.

Plus tôt cette année, le gouvernement marocain a lancé les travaux de construction de 20 barrages d’une capacité totale de stockage de plus de 5 milliards de mètres cubes. Le gouvernement a en outre dévoilé son intention d’inaugurer 1 000 barrages de petite taille d’ici 2030.

A travers un plan 2020-2050, le pays alloue à parts égales 383 milliards de dirhams (37,6 milliards de dollars) sur une période de 30 ans pour renforcer les réseaux nationaux d’eau pour les usages domestiques et pour l’agriculture. Le plan prévoit également des mesures visant à protéger l’approvisionnement en eau contre la menace climatique.

L’augmentation du nombre de barrages est l’un des axes de la stratégie du Maroc pour maintenir la sécurité de l’eau. Le pays investit également intensivement dans des projets de dessalement, avec trois stations actuellement en construction.

Les stations auraient une capacité de production totale de plus de 200 000 mètres cubes par jour.

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