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La Cour des Comptes veille à la protection des principes de transparence, de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance

La Cour des Comptes, dans le cadre de ses orientations stratégiques, tient à une contribution qualitative à la protection des principes de transparence, de la reddition des comptes et de la bonne gouvernance, a indiqué, mardi à Marrakech, le Premier président de la Cour des Comptes, Mme Zineb El Adaoui.

La Cour des Comptes entreprend son travail de contrôle selon un plan pluriannuel qui place au cœur de ses objectifs la durabilité et la réussite des réformes inhérentes aux finances publiques, notamment le chantier de l’efficacité de la performance, la programmation pluriannuelle, la réforme fiscale et la réforme du secteur des entreprises publiques, en sus des grands chantiers majeurs dont celui de la protection sociale, a expliqué Mme El Adaoui qui intervenait lors d’une conférence internationale sur le thème “Rôle des institutions supérieures de contrôle (ISC) dans la promotion de la reddition des comptes, de la transparence, de l’intégrité publique et de la bonne gouvernance”.

Cette conférence organisée conjointement par le ministère de l’Economie et des Finances et la Cour des Comptes, a été l’occasion pour Mme El Adaoui de préciser que la Cour des Comptes contribue au renforcement du processus de la moralisation de la vie publique et du système d’intégrité et de transparence en exerçant ses missions en matière des mesures budgétaires disciplinaires et du contrôle du financement des partis politiques.

Cette institution constitutionnelle, a-t-elle poursuivi, est l’une des rares organes supérieurs à contrôler les déclarations de biens, mettant en avant l’engagement de la Cour des compte à protéger les principes de transparence et de bonne gouvernance, et à œuvrer à ce que les administrateurs publics exercent leurs fonctions avec un sens élevé de responsabilité envers les citoyens et les générations futures.

Elle a, de même, estimé que le contexte de crises met en évidence les missions vitales des institutions supérieures de contrôle qui sont censées remplir les rôles qui leur sont confiés par la loi et contribuer à la promotion des facteurs de relance et de reprise économique, à la poursuite en douceur de la mise en œuvre des réformes programmées, et à la promotion de la transparence, de l’intégrité et de la bonne gouvernance au service du développement durable et inclusif.

La conjoncture mondiale actuelle, marquée notamment par les effets du changement climatique, le ralentissement économique, la faible clarté de vision des acteurs politiques et économiques et la flambée de l’inflation requiert une vigilance stratégique, un renforcement des systèmes de gouvernance financière et la préservation des équilibres macro-économiques, a estimé Mme El Adaoui.

Et de conclure que les institutions supérieures de contrôle ne peuvent pas fonctionner indépendamment de leur environnement institutionnel et sans interaction avec d’autres acteurs, que ce soit dans le cadre de partenariats nationaux avec les institutions de gouvernance et les composantes du système local d’intégrité et de transparence, ou dans le cadre de partenariats internationaux avec des agences, des institutions et des ONGs.

Cette Conférence internationale à laquelle ont pris part un parterre de responsables gouvernementaux, de présidents d’instances constitutionnelles et d’experts marocains et étrangers, s’inscrit dans le cadre des préparatifs des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, qui se tiendront à Marrakech du 9 au 15 octobre.

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