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PCNS publie une étude sur l’autonomisation économique de la femme marocaine

Une insertion plus égalitaire des femmes au sein de la société marocaine est tributaire notamment d’un changement de mentalité et de mœurs pour une meilleure compréhension, adaptation et mise en pratique de cette inclusion, ressort-il d’une étude publiée récemment par le Policy Center for the New South (PCNS).

Réalisée par Bouchra Rahmouni, directrice des partenariats, de la recherche et des évènements au PCNS, sous le titre « Autonomisation économique de la femme marocaine au-delà du mode compassionnel », l’étude s’est penchée sur l’examen de certaines variables permettant d’analyser la situation de la femme actuelle au Maroc, relevant qu’il est crucial de mener des actions et des interventions sur quatre piliers majeurs.

Ainsi, outre le changement de l’état d’esprit, Mme Rahmouni préconise une structuration du cadre autour des Objectifs de Développement Durable (ODD), Agenda 2030, Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), la Constitution de 2011, le plan d’intégration d’autonomisation, Centre d’Excellence pour la Budgétisation Sensible au Genre la régionalisation avancée, et à ce stade de la réflexion, un cadre dont les contours pourraient être contenus dans le code de l’égalité du genre dans les marchés du travail au Maroc.

Il s’agit également de l’accompagnement, via le mentorat, la culture du « give-back », les « success-stories » et la promotion du levier du numérique pour bénéficier des free ressources, ainsi que l’évaluation des politiques publiques sociales à l’échelle des territoires pour estimer à bon escient le niveau d’impact social, économique et celui de la satisfaction des bénéficiaires.

« Toujours à cette échelle territoriale, il serait opportun de consacrer une place importante, à caractère décisionnel, aux femmes dans les diagnostics territoriaux », selon cette étude publiée à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme.

« Ainsi, femmes et hommes doivent travailler ensemble pour une meilleure insertion de la femme. Nous ne devons pas perdre de vue que le Maroc s’inscrit dans un contexte mondial et que d’après le Forum économique mondial, la parité ne se fera pas avant l’an 2277 », a souligné l’auteure de l’étude, relevant qu’à l’échelle mondiale, le rapport « Global Gender Gap Report 2020 » constate une augmentation de 2% du nombre de femmes aux postes de responsabilité, mais la participation des femmes au marché du travail stagne et les disparités financières s’accentuent.

Et de conclure que tout en contribuant à l’accentuation de l’écart préexistant, la crise sanitaire de la Covid-19 pourrait représenter l’opportunité de voir s’améliorer l’accessibilité des femmes à l’emploi à travers l’émergence des outils numériques et technologiques.

 

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