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IFC s’engage à accompagner le plan d’accélération de la transition énergétique du Maroc

La Société financière internationale (SFI) a signé lundi un accord avec le ministère marocain de la Transition énergétique, réitérant son engagement à aider le Maroc à accélérer sa transition énergétique.
L’accord vise à mettre à niveau la feuille de route nationale marocaine du gaz naturel et à établir un partenariat public-privé pour le développement d’une infrastructure gazière durable.
Dans le cadre de cet accord, le Maroc s’est engagé à produire 52 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables grâce au développement d’une infrastructure durable.
« Avec sa faible teneur en carbone et sa polyvalence, le gaz naturel est un élément essentiel de la stratégie de transition énergétique et de décarbonation du Maroc, car il permettra une plus grande pénétration des énergies renouvelables intermittentes dans le réseau et apportera plus de stabilité et d’efficacité au système électrique national », selon au ministère.
Plusieurs rapports ont souligné les efforts du Maroc pour pousser vers le développement de la capacité d’énergie verte.
En décembre, le cabinet de conseil américain EY a classé le Maroc parmi les trois premiers pays « poussant au-dessus de leur poids » en termes de renforcement des capacités d’énergie verte.
Le Maroc vante son plan d’augmentation de la capacité de production d’énergie éolienne solaire et d’hydrogène vert.
Le pays d’Afrique du Nord s’est engagé à porter la part des énergies vertes dans son mix énergétique à 70 % d’ici 2040 et 80 % d’ici 2050.
Pour le gouvernement, de tels objectifs sont atteignables grâce au développement technologique ainsi qu’à la baisse du coût des énergies renouvelables.
Malgré des plans ambitieux, plusieurs rapports ont souligné l’importance d’augmenter les finances pour aider le Maroc à atteindre son objectif de décarbonisation de l’économie.
Un nouveau rapport de la Banque mondiale d’avril 2023 a souligné que le pays d’Afrique du Nord devrait augmenter son montage financier pour les projets de production d’énergie verte de 2,6 milliards de dollars par an jusqu’en 2030, et à 17,4 milliards de dollars par an d’ici 2050.
Selon la Banque mondiale, les pays en développement ne reçoivent qu’un cinquième des investissements mondiaux dans les projets d’énergie verte alors qu’ils représentent les deux tiers de la population mondiale. De nombreux pays expriment leur soutien aux efforts du Maroc pour stimuler les énergies renouvelables, y compris les États-Unis.
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