L’ssemblée général électif de l’AMLEC
L’association Marocaine des Laboratoires d’Essais et de contrôle (AMLEC) a organisé son assemblée général électif le samedi 18 mars et qui a connu la participation des représentants des laboratoires BTP affiliés à l’association,
Après approbation du rapport moral et financier, les membres de l’association ont élu un nouveau bureau composé de 9 membres
Président : M. Omar MOUDDEN LSR
Vice-président : M. Said AIT AMAR LCIS
Secrétaire général : M. Omar BENZAKOUR LABO CONTROL
Trésorier : M. Mohamed ELKITMANI LABS
Vice-trésorier : M. Mohamed BOUANBA LGC
Assesseurs :
- Mohamed KORTBI LMGC
- Mohamed OUDGHIRI PROCTOR
- Mohamed BOURAS LSTP
- Hicham CHAHBOUNE LGCI
L’AMLEC, Association Marocaine des Laboratoires d’Essais & de Contrôle, est l’association représentative de la profession des laboratoires de BTP au Maroc avec une quarantaine de laboratoires adhérents implantés sur l’ensemble du territoire national.
Active depuis sa création en 2014, AMLEC est gérée par un bureau national élu par les adhérents via un processus démocratique pour un mandat de deux ans. Par ailleurs, la dernière assemblée générale élective vient d’être organisée le 18 mars dernier et a donné lieu à l’élection d’un nouveau bureau national qui s’engage à poursuivre l’action de l’AMLEC pour l’organisation et le développement de la profession des laboratoires BTP au Maroc.
A l’issue de sa dernière réunion de travail ayant abordé la situation générale du secteur et de la profession, le bureau national tient à remercier les laboratoires adhérents à l’AMLEC pour leur ouverture au développement et leur engagement à respecter la déontologie et les bonnes pratiques de notre profession en vue d’être un acteur du progrès de notre pays, guidé par la vision et les directives de sa majesté le Roi, que Dieu l’assiste.
Néanmoins, il y a lieu également de signaler les nombreux défis et contraintes auxquels fait face notre profession et qui continuent d’avoir un impact négatif non pas seulement sur le secteur du BTP mais également sur les intérêts de notre pays. Nous en citons les plus significatifs :
- Le système de qualification et de classification piloté par le ministère de l’équipement et de l’eau à travers la direction des affaires techniques et des relations avec la profession (DATRP) ne s’applique que pour les marchés publics de l’Etat. Or, de nombreux laboratoires n’ayant pas encore adhéré à ce système exercent dans le secteur privé sans contrainte. Certains de ces laboratoires ne disposent même pas des prérequis techniques nécessaires par la profession (équipements et compétences). Cette situation désavantage négativement les laboratoires qualifiés et classées puisque leurs coûts de fonctionnement sont pratiquement plus importants de par leurs investissements en équipements et en acquisition et développement des compétences ;
- L’estimation des prix des maitres d’ouvrage publics est descendue à des niveaux trop bas et cette situation s’empire avec les pratiques déloyales de certains laboratoires qui soumettent des offres plus basses encore que l’estimation de l’appel d’offre ce qui ne peut que remettre en question la fiabilité des prestations d’essais et de contrôle ;
- Les pratiques de certaines donneurs d’ordre publics qui font appel à des laboratoires ne disposant pas des prérequis techniques nécessaires par la profession (équipements et compétences) ;
- La charge que subissent les laboratoires de toute taille quand ils s’engagent dans les projets d’accréditation, de qualification & classification en terme de temps et de fonds requis pour concrétiser ces projets qui restent trop exigeants au regard de la réalité du terrain ;
- La confusion autour du rôle et de la responsabilité du laboratoire BTP en cas de sinistre qui fait que l’on risque, en dehors des intervenants dans l’acte de bâtir, de prendre le laboratoire BTP pour responsable alors que son rôle est strictement limité à la demande formulée par le maitre d’ouvrage.
Face à ces défis, le bureau national de l’AMLEC travaille d’arrache pieds pour proposer et apporter des solutions réalistes et pragmatiques afin de défendre les intérêts de la profession de manière à poursuivre son développement sur le long terme en phase avec l’ambition de notre pays. Ainsi, nous proposons ce qui suit :
- Organiser des journées de travail avec les différentes parties prenantes en vue de promouvoir le métier du laboratoire BTP et l’importance de son rôle dans l’acte de bâtir en précisant les responsabilités à coté des autres acteurs dans l’acte de bâtir ;
- Œuvrer en partenariat avec le ministère de tutelle pour faire évoluer le cadre législatif de la profession des laboratoires BTP au Maroc de manière à disposer d’un système contrôlé et maitrisé favorisant le développement de la profession et ne laissant guère libre accès aux acteurs s’adonnant à des pratiques douteuses ;
- Faire adhérer les laboratoires BTP n’ayant pas encore intégré le système de qualification et classification piloté par le ministère de l’équipement et de l’eau à travers la direction des affaires techniques et relations avec la profession (DATRP) ;
- Collaborer avec le ministère de tutelle pour capitaliser sur le retour sur expérience (presque 10 ans) du système de qualification et classification en vue d’apporter les améliorations requises qui soient en phase aussi bien avec la réalité du terrain qu’avec la vision partagée pour le développement du secteur BTP au Maroc ;
- Œuvrer pour que le nouveau système de qualification et classification soit exigé pour tous les laboratoires BTP intervenant auprès des clients publics ou privés ;
- Travailler avec le ministère de tutelle et les donneurs d’ordre publics pour la mise en œuvre du référentiel des prix afin de mieux accompagner le nouveau décret des marchés publics favorisant « le mieux disant » au lieu du critère du « moins disant » et qui rentra en vigueur le 01/09/2023.
COMMUNIQUE