En part de marché, la télévision a enregistré une baisse de 13,6% durant cette période du mois de Ramadan tout en absorbant 56,4% de part de marché, indique Imperium dans un communiqué.
La publicité extérieure enregistre une hausse de +0,2%, soit 19% de part de marché, suivie de la radio qui enregistre une hausse de +13,7%, soit 12,5% de part de marché, suivie du digital qui connaît une hausse de 9,1 %, pour 6,1 % de part de marché.
Enfin, la presse a enregistré une progression de +139,4%, soit 6% de part de marché, ajoute la même Source.
Dans le top 5 des secteurs qui ont le plus investi en cette première décennie de Ramadan, Imperium cite l’Alimentation (+6,2% contre +36% en 2022), les Télécommunications (- 12,4% vs +6% en 2022), la Banque-Assurance (- 16,3% Vs -42% en 2022), Boissons (+23,5% Vs -4% en 2022) et Construction (-21,7 Vs +5% en 2022 ).
S’ils ont considérablement augmenté leurs investissements publicitaires par rapport à 2022, viennent ensuite les secteurs de la Distribution (+48%), du Voyage/Tourisme (+89%), de l’Information/Médias (+70,7%) , de la Culture/Loisirs (+162%) et Énergie (+116 %).
Alors que les budgets publicitaires connaissent une forte baisse de valeur, la présence des annonceurs sur cette période de Ramadan a augmenté par rapport à 2022. Ce sont 990 annonceurs qui ont répondu durant les 10 premiers jours de Ramadan (vs. 726 en 2022).
« Un fait remarquable est que la TV et la Presse ont connu la plus forte augmentation du nombre de leurs annonceurs, avec respectivement +4 annonceurs et +284 annonceurs ayant communiqué sur ces supports », souligne Imperium.
Et de rappeler que traditionnellement, le mois de Ramadan génère de fortes audiences sur les différents médias, ce qui est à corréler avec un changement des habitudes de consommation, avec une hausse marquée pour les biens, les services et les médias.
Ce contexte de ramadan génère donc des pics plus ou moins notoires des investissements publicitaires au Maroc, note le communiqué.