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Le Maroc, une plateforme logistique mondiale à l’échelle de la Méditerranée et du continent africain

Le Maroc est devenu une plateforme logistique mondiale à l’échelle de la Méditerranée et du continent africain, adoptant les meilleures pratiques internationales liées au transport maritime, a indiqué, lundi à Casablanca, le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil.

Ce tour de force est particulièrement dû au développement du complexe portuaire Tanger Med, qui a contribué à la montée du Maroc dans le top vingt du classement de l’Indice de Connectivité Maritime de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), a souligné le ministre qui présidait la cérémonie d’ouverture de la 46ème et la 17ème réunion des groupes de recherche scientifique sur la mise en œuvre des dispositions pertinentes de la convention de Londres de 1972 et son protocole de 1996.

“Conscient de l’importance du transport maritime dans le développement économique et social et la complémentarité des économies mondiales, le Maroc s’est efforcé de développer un réseau d’infrastructures portuaires modernes qui répondent aux standards internationaux”, a-t-il fait valoir, précisant que le Maroc dispose de 43 ports répartis le long de ses côtes atlantique et méditerranéenne, avec une longueur qui atteint 3.500 km, et 14 ports dédiés au commerce international.

A cet égard, M. Abdeljalil a ajouté qu’afin de consacrer son rôle de pays pionnier, le Maroc a conclu un ensemble d’accords bilatéraux relatifs au domaine portuaire et à la navigation commerciale, et qui portent sur la gestion portuaire, la sécurité maritime, la protection du milieu marin, la recherche et le sauvetage en mer, ainsi que la reconnaissance des certificats d’aptitude pour les marins.

Le Maroc, qui soutient fermement le rôle de l’Organisation maritime internationale (OMI), dont il est membre depuis 1962, a-t-il poursuivi, met en place des programmes d’échange d’expériences et de transfert de compétences, notamment dans le cadre de la coopération Sud-Sud, en accueillant annuellement des étudiants et cadres de pays africains frères pour suivre des formations au sein de diverses institutions nationales de formation maritime et portuaire.

Dans ce sens, le responsable gouvernemental, a réitéré l’intention du Maroc de continuer à travailler aux côtés du reste des pays membres afin d’élaborer des programmes régionaux de coopération technique, en appui aux efforts de l’OMI, dans le but de renforcer les capacités des administrations maritimes des pays en voie de développement, appelant les Etats membres à intensifier leurs efforts afin de mettre en œuvre les engagements convenus pour maintenir un environnement marin sain et durable.

“En tant qu’Etat côtier, Etat des sciences et des ports, le Maroc poursuit ses efforts pour renforcer la sûreté et la sécurité maritimes et protéger l’environnement marin, ainsi que pour accroître le professionnalisme et la compétence des marins, conformément aux objectifs de l’organisation”, a-t-il relevé, appelant les Etats membres à intensifier leurs efforts afin de mettre en œuvre les engagements convenus pour maintenir un environnement marin sain et durable, et à encourager et financer la recherche scientifique liée à l’environnement marin et aux effets du changement climatique et ses répercussions sur la mer.

Le ministre a ainsi fait valoir que cette réunion constitue une occasion pour la mise en place de lignes directrices pour la sélection de sites de déversement de déchets à la mer, l’élaboration des plans de gestion et de contrôle des sites, ainsi que les modes d’élimination des matériaux résultant de l’exploitation minière dans le milieu marin, dont l’extraction des ressources minérales marines.

La rencontre permet également “d’identifier des mesures de coopération pour évaluer les impacts environnementaux des déchets résultant du déversement de munitions chimiques dans la mer”, a-t-il souligné.

La réunion des groupes de recherche scientifique, qui se tient du 13 au 17 mars 2023, porte sur le contrôle et le respect des deux traités, et s’inscrit dans le cadre de la coopération technique du ministère du Transport et de la logistique avec l’Organisation Maritime Internationale (OMI).

Les travaux de cette rencontre portent entre autres sur l’élaboration des Directives pour sélectionner les sites d’immersion de déchets et autres matières en mer et pour des plans de gestion et de surveillance des sites ; l’évacuation dans le milieu marin de déchets et autres matières provenant de l’exploitation minière, y compris de l’extraction de ressources minérales marines ; ainsi que la définition des mesures de coopération pour évaluer les effets sur l’environnement des déchets provenant de munitions chimiques immergées en mer.

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