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A l’image d’autres banques d’affaires, Goldman Sachs prévoit de supprimer jusqu’à 3200 postes, selon une source proche du dossier
La banque américaine Goldman Sachs prévoit de supprimer 3200 postes au maximum, moins que ce qui avait été initialement évoqué, et l’annonce pourrait avoir lieu dès cette semaine, a indiqué dimanche une source proche du dossier, confirmant des informations de presse. Contactée par l’AFP, Goldman Sachs n’a souhaité faire aucun commentaire.
Une source proche du dossier a cependant fait état de 3200 licenciements au maximum, et qui devraient être annoncés cette semaine. Leur nombre total pourrait toutefois être légèrement inférieur.
«Nous allons devoir réduire un peu notre taille», avait déclaré, début décembre, le directeur général de Goldman Sachs, David Solomon, lors d’une conférence organisée par le Wall Street Journal.
Situation économique dégradée
Mi-décembre, de premières informations de presse avaient fait état de 4000 licenciements, soit un peu plus de 8% des 49 100 que compte cette banque. Une personne proche du dossier avait confirmé que les départs seraient «probablement un peu supérieurs» à ce que pratique habituellement l’établissement, qui se sépare, tous les ans, de «1 à 5%» de ses effectifs. Cette source avait fait état d’une décision prise «à la lumière de la situation économique» actuelle, qui se dégrade, et alors que la banque avait massivement recruté depuis 2019, entraînant une hausse de 28% de ses effectifs.
D’autres banques d’affaires de Wall Street ont aussi récemment engagé des réductions d’effectifs. Morgan Stanley se sépare actuellement d’environ 2% de ses employés, soit quelque 1600 personnes, selon plusieurs médias américains.
Goldman Sachs, lestée par la chute de l’activité de ses banquiers d’affaires, avait vu son bénéfice net plonger de 44% au troisième trimestre, mais avait cependant dégagé des résultats meilleurs que prévu grâce à son activité de courtage.
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