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Bank Al-Maghrib revoit à la hausse le taux directeur, de 50 points, pour se situer à 2% au lieu de 1,5%. Et ce, après avoir analysé la conjoncture aux niveaux national et international et notamment les pressions inflationnistes.
Le Conseil de BAM a tenu sa troisième session de l’année 2022. Lors de cette réunion, le Conseil a pu analyser les rebondissements de la conjoncture internationale. Par conséquent, il a été décidé de relever le taux directeur de 50 points, pour se situer à 2% au lieu de 1,5%.
« Pour prévenir tout désancrage des anticipations d’inflation et assurer les conditions d’un retour rapide à des niveaux en ligne avec l’objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de relever le taux directeur de 50 points de base à 2% tout en continuant à suivre de près la conjoncture économique, aux niveaux national et international, et en particulier l’évolution des pressions inflationnistes », indique BAM dans un communiqué.
Cette décision incarne évidemment les répercussions de la crise sanitaire mondiale, ainsi que les conséquences qui génère le conflit russo-ukrainien, d’après BAM. Les deux facteurs exogènes ont pu provoquer le renchérissement des produites énergétiques et alimentaires, conjugué aux perturbations des chaines d’approvisionnements. Le tout, conduit à des niveaux plus élevés de l’inflation, contraignant les banques centrales à revoir leurs politiques monétaires.
Sur le plan national, le Conseil a observé que l’économie continue de subir cette tendance défavorable, s’ajoutent à cela les répercussions d’une sécheresse particulièrement sévère, avec une nette décélération de la croissance et une forte accélération de l’inflation. Cette dernière continue d’être alimentée par des pressions d’origine externe, mais les dernières données disponibles montrent une large diffusion vers les prix des produits non échangeables.
Les observations de BAM tout au long des huit premiers mois de l’exercice, indiquent que l’inflation a poursuivi son accélération pour atteindre 8% en août après 7,7% en juillet, 6,3% en moyenne au deuxième trimestre et 4% au premier. « Elle est tirée essentiellement par le renchérissement des produits alimentaires et des carburants et lubrifiants. De surcroit, les données disponibles dénotent une diffusion de plus en plus large de la hausse des prix. », fait savoir la banque centrale.
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