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Bank Al-Maghrib dévoile la santé bancaire de l’exercice 2021

Bank Al-Maghrib a dressé, lundi 25 juillet, son rapport annuel sur la supervision bancaire au titre de l’exercice 2021, où l’institution financière s’est focalisée sur plusieurs points, entre autres «la structure, activité et rentabilité du secteur bancaire».

La structure du système bancaire, au titre de l’exercice 2021, a connu l’agrément d’une société de financement spécialisée dans l’affacturage et même le retrait d’agrément pour deux établissements de paiement et une association de micro-crédit.

En effet, le nombre d’établissements de crédit et organismes assujettis au contrôle de Bank Al Maghrib est de 89 établissements en 2021, au lieu de 91 en 2020, dont 19 banques conventionnelles, 5 autres participatives, 28 sociétés de financement, 6 établissements bancaires offshore, 11 associations de micro-crédit, 18 établissements de paiement, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et la Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise (SNGFE), a précisé BAM dans son rapport.

La même source indique que le nombre des établissements de crédit cotés en bourse s’est maintenu à 10 en 2021, dont six banques et quatre sociétés de financement. «Ces établissements représentent près de 34% de la capitalisation boursière».

A l’étranger, les groupes bancaires sont représentés par 51 filiales et 22 succursales. Avec une présence dans 35 pays, dont 27 en Afrique, 7 en Europe et une en Asie. «Ils disposent également de 55 bureaux de représentation dans 18 pays situés principalement en Europe», dévoile le rapport.

En Afrique, les groupes bancaires marocains sont présents à travers 45 filiales et 4 succursales réparties au niveau de 10 pays en Afrique de l’Ouest (dont 8 dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine), 6 pays en Afrique Centrale, 6 en Afrique de l’Est, 3 en Afrique du Nord et 2 pays en Afrique australe.

Pour ce qui est du réseau bancaire, il a poursuivi sa tendance baissière depuis 2018, contre un accroissement de ses services par le biais digital. Cette tendance, qui a démarré, il y a quelques années, est en croissance inédite depuis l’avènement de la pandémie en 2020.

Le nombre d’agences bancaires a reculé de 117 unités, pour atteindre 6056 à fin 2021. Cette chute incarne une baisse de 140 agences pour les banques conventionnelles, et une hausse de 23 agences pour les banques participatives.

Quant à la densité bancaire, mesurée par le nombre d’habitants par guichet, ressort en 2021, à 5.900 contre 5.800 une année plus tôt. Pour sa part, le nombre d’agences pour 10.000 habitants s’est établi à 1,7 guichet.

Or, le parc des guichets automatiques bancaires (GAB) a progressé de 2,7%, soit +206 unités, après 1,6% l’année précédente pour s’établir à 7.940 unités.

Selon BAM, la répartition géographique des agences bancaires, GAB, dépôts et crédits est restée généralement stable en 2021. La région de Casablanca-Settat continue d’occuper le premier rang, avec une part de 29% des agences, 39% des dépôts et 63% des crédits. Elle est suivie par la région de Rabat-Salé-Kénitra avec une proportion de 15% des agences, 16% des dépôts et 16% des crédits. En 3e position se place la région de Fès-Meknès avec 12% des agences, 8% des dépôts et 4% des crédits.

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