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Agroalimentaire : Le groupe Oland élargit ses lignes de production 

Le groupe industriel agroalimentaire marocain, spécialisé dans la fabrication de fromage et de beurre, a inauguré, mardi à Casablanca, quatre nouvelles unités de production du fromage fondu.

 

Cet investissement est de l’ordre de 80 millions de dirhams (MDH), dont 15 MDH parviennent de l’Etat et échelonnés sur 3 ans, et ce, suite à une convention d’investissement scellée en février dernier, avec l’Etat, notamment avec le ministère de l’Economie et de finance, le ministère de l’Industrie et du commerce et l’Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME).

 

L’investissement dans ces 4 nouvelles lignes de productions permettra de générer 151 emplois directs, 3 marques Made In Morocco et même envisager d’exporter quelque 40 MDH à l’horizon 2024. Cet investissement a porté le nombre total des lignes du groupe à 14, a permis la substitution des importations en production locale de qualité et à des tarifs compétitifs, est-il précisé auprès du groupe.

 

Pour le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, ce projet, fruit du contrat-programme et de la Task Force souveraineté, «est en parfaite cohérence avec les objectifs que s’est fixés le gouvernement visant à renforcer et à dynamiser la filière laitière pour répondre aux besoins du marché local et celui de l’export».

 

Il est désormais important pour l’Etat de préconiser la souveraineté alimentaire du Maroc, pour cette raison, le secteur agroalimentaire occupe le summum des occupations de l’Etat. «Le rôle primordial dans la souveraineté alimentaire de notre pays est désormais attesté et devra se renforcer davantage», ajoute le responsable.

 

L’augmentation de la capacité de production et la diversification des produits à forte intégration locale que permettra de générer ce nouvel investissement montrent à quel point ce secteur a gagné en compétitivité, est-il précisé. Cela augure d’un avenir prometteur pour le «Made in Morocco» dans ce secteur. D’après le ministre, la politique de remplacement ou de substitution des importations est un fait réel.

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