Emploi : Les Etats membres de l’UpM s’engagent à relever les défis pour les personnes les plus vulnérables
Les États membres de l’Union pour la Méditerranée (UpM) se sont engagés, mercredi à Marrakech, à relever les défis en matière d’emploi et d’employabilité pour les personnes les plus vulnérables, en particulier les jeunes et les femmes.
Dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la 5è Réunion ministérielle de l’UpM sur l’emploi et le travail, les ministres chargés de l’emploi et du travail au sein des pays de l’Union se sont accordés sur des actions communes pour une meilleure intégration des marchés sociaux et du travail dans la région euro-méditerranéenne.
Appelant à revaloriser la participation économique des jeunes et des femmes dans leurs sociétés, tout en continuant à mesurer l’impact des politiques du marché du travail, les ministres ont réitéré leur engagement à promouvoir une économie au bénéfice de tous, par le biais de l’emploi et de politiques sociales répondant aux problèmes spécifiques des jeunes et des femmes.
Les ministres ont également souligné le rôle important de l’autonomisation économique des femmes, celles-ci étant des moteurs actifs de la reprise économique après la crise de la Covid-19.
En outre, les ministres ont demandé à la plateforme régionale de l’UpM sur l’emploi et le travail de présenter une feuille de route orientée vers l’action 2022-2025 et de soutenir sa mise en œuvre, conformément aux objectifs de la déclaration ministérielle.
Cette feuille de route devrait se concentrer sur les jeunes qui ne sont pas en situation d’emploi, d’éducation ou de formation, sonder des alternatives innovantes pour rendre les systèmes d’enseignement et de formation professionnels plus modernes, inclusifs, attractifs, flexibles, pertinents pour le marché du travail et adaptés aux transitions numérique et verte, promouvoir la transition vers l’emploi formel pour les travailleurs dits « informels », en particulier les femmes qui accèdent moins souvent à un contrat de travail, ne bénéficient pas d’une protection sociale adéquate et à qui certains droits fondamentaux sont refusés.
Il s’agit aussi de favoriser des mécanismes de financement diversifiés et durables pour soutenir les politiques d’éducation, de formation et d’emploi, reconnaître l’économie sociale, l’entrepreneuriat social et l’innovation sociale comme un modèle résilient pour la création d’emplois plus décents, en particulier pour les plus vulnérables, accorder une attention particulière au bon fonctionnement des processus de suivi des politiques sociales et de l’emploi, afin de mieux comprendre l’impact des politiques publiques, notamment sur les jeunes et les femmes et encourager et développer l’utilisation des « communautés de pratique », notamment sur l’emploi des jeunes, où les autorités nationales peuvent discuter et échanger des meilleures pratiques à adopter.
Organisée par le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, et co-présidée par la Commission européenne à travers la Direction Générale en charge de l’Emploi et des Affaires sociales, ainsi que le ministère du Travail du Royaume hachémite de Jordanie, en présence de l’Union pour la Méditerranée, la 5ème Réunion ministérielle de l’UpM a examiné les défis pressants sur le marché du travail dans la région euro-méditerranéenne, en particulier sur la manière d’assurer à tous, surtout aux plus vulnérables, une reprise inclusive, verte, numérique et durable.